LA CRISE DES LOYERS, FEDERATION NATIONALE ET INTERNATIONALE DES LOCATAIRES
6 - M. Cochon discutant avec les Agents, au cours d’une de ses expéditions coutumières.
ND Phot.
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cpa - CP ancienne
Les tirages de 30’000 exemplaires au maximum sont obtenus par insolation. Il n’y a pas de trame apparente car l’impression est directe d’après le négatif.
Cette technique correspond à la majorité des CP anciennes "cpa" jusqu’en 1950-60. On rencontre souvent des cartes au format 9×14 cm.
[Georges Cochon, Président de la Fédération des locataires, en discussion avec des agents de police.]
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LA CRISE DES LOYERS, FEDERATION NATIONALE ET INTERNATIONALE DES LOCATAIRES
6 - M. Cochon discutant avec les Agents, au cours d’une de ses expéditions coutumières.
ND Phot.
[M. Cochon entouré de familles nombreuses, dans une allée du Ministère de l’intérieur.]
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LA CRISE DES LOYERS. FEDERATION NATIONALE ET INTERNATIONALE DES LOCATAIRES
11 - M. Cochon ne fait nullement fi, pour ses protégés, des édifices gouvernementaux. Le voici à la tête de plusieurs familles nombreuses, envahissant le Ministère de l’Intérieur.
ND Phot.
[Déchargement de meubles devant la Mairie du 14ème arrondissement, par des membres de la Fédération des locataires dont Georges Cochon est le Président.]
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LA CRISE DES LOYERS. FEDERATION NATIONALE ET INTERNATIONALE DES LOCATAIRES
12 - M. Cochon opère dans tous les arrondissements. Membres de la Fédération emménageant à la Mairie du XIXème.
ND Phot.
[Char de "La Cloche de bois" à l’occasion du défilé de la Mi-Carême à Paris. La Cloche de bois étant synonyme de déménagements clandestins des locataires pour éviter de payer le terme (loyer) et en particulier de la Fédération des locataires et de son président Georges Cochon.]
MI-CARÊME 1912 - Char de la Cloche de Bois
ELD
[CP mexicaine. Hommage des Zapatistes à Francisco Ferrer exécuté le 13 octobre 1909 à Barcelone. Au verso, fragment de sa dernière lettre écrite à sa compagne Soledad Villafranca.]
13 Octubre 1909
Fco. Ferrer
es asesinado...
Montjuich
por los
Zapatistas
de [Sulana ?]
au verso :
REPUBLICA MEXICANA
Fragmentos de una carta de Ferrer à Soledad Villafranca, la vispera del asesinato :
"Alam de mi vida : ... ¿quién puede pensar en la muerte con este sol tan brillante ?. Sol aquí, que es luz ; sol en tí, que tambien iluminas y sol en mi conciencia, por la verdad y el deseo de bien que la ocupan ......
"Y además, ¿qué acusado, por acusado que sea, le será permitido dudar, cuando como yo haya sido defendido como lo fuí ?
"Porque ne me defendió á mí solo ; sino también á nuestra querida Escuela Moderna, á nuestra labor educadora.....
"Puede uno morir felíz después de tal defensa, seguro de que mi obra, que es mi vida, no morirá ; y viviendo mi obra, ¿qué me importa la muerte ?....
"Aquí, querida mía, me interrumpió la llegada del Juez Valerio Raso, para anunciarme que me iban á poner en capilla, y.....
"En la carta de ayer, ya me despedí. Te amo y amo á cuantos me amaron."
F. FERRER.
[CP de « La Ruche » école de Sébastien Faure à Rambouillet : Départ des enfants (et de leurs accompagnateurs), à pied, en carriole ou en vélo, pour une excursion.]
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RAMBOUILLET LA RUCHE - DÉPART POUR UNE EXCURSION
PHOTO, LE PROVOST, ARGENTEUIL
[Nogent-sur-Marne, aspect de ma maison ayant servi de refuge à Garnier et Valet (Bande à Bonnot), à 5 heures du matin.]
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NOGENT-SUR-MARNE. - Le repaire de Garnier-Vallet, au viaduc de Nogent, près du Moulin-Rouge. - Aspect général de la maison après la tragédie, le 15 mai 1912, à 5 heures du matin.
[CP de Montgeron, endroit où la Bande à Bonnot s’est emparé avec violence d’une automobile, le 25 mars 1912, pour aller commettre un braquage de banque à la Société Générale de Chantilly. Groupe des enquêteurs de la police, sur la route.]
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MONTGERON - Forêt de Sénart (S.-&-O.) - Endroit du Crime - Route vers Paris
[CP de Montgeron, lieux où la Bande à Bonnot, s’est emparé avec violence d’une automobile, le 25 mars 1912, pour aller commettre un braquage de banque à la Société Générale de Chantilly.]
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MONTGERON - Forêt de Sénart (S.-&-O.) - Lieux du Crime - Route vers Melun
[Nogent-sur-Marne, le pavillon de Garnier et Valet (Bande à Bonnot) l’entrée de la cave d’où ils tiraient sur la police.]
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La tragédie de NOGENT-SUR-MARNE, au repaire de Garnier-Vallet, du 14 au 15 Mai 1912.
L’entrée de la cave par où les bandits tiraient sur la police
F. F. Paris
[Nogent-sur-Marne, au matin du 15 mai 1912, au moment où la police pénètre dans la maison de Garnier et Valet (Bande à Bonnot). Voir la même carte avec une légende différente.]
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NOGENT-SUR-MARNE, près du Moulin-Rouge, au repaire de Garnier-Vallet
Le matin du 15 Mai 1912, au moment où la police pénètre dans la villa
F. F.
Paris
[Nogent-sur-Marne, la fenêtre du pavillon de Garnier et Valet (Bande à Bonnot) par où la police pénétra (Voir les impacts de balles sur le mur).]
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La tragédie de NOGENT-SUR-MARNE , dans la nuit du 14 au 15 mai 1912 au repaire Garnier-Vallet. - La fenêtre par ou la police pénétra
F. F.
Paris
[Nogent-sur-Marne, au pavillon de Garnier et Valet (Bande à Bonnot). Vue du trou produit par la dynamite de la police.]
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La tragédie de NOGENT-SUR-MARNE, au repaire de Garnier-Vallet
du 14 au 15 Mai 1912. - Les effets de la dynamite
F. F.
Paris
[Nogent-sur-Marne, la police fouille les environs de la maison ayant servi de refuge à Garnier et Valet (Bande à Bonnot).]
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Après la tragédie de NOGENT-sur-MARNE - A la recherche des projectiles
F. F.
Paris
[Nogent-sur-Marne, après l’assaut, inspection des environs de la maison où Garnier et Valet (Bande à Bonnot) avaient trouvé refuge. Vue du portique d’entraînement.]
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La tragédie de NOGENT-sur-MARNE - Le repaire de Garnier-Vallet
La maison, côté intérieur, au premier moment des constatations
Le portique construit par les bandits
F. F.
Paris
[Nogent-sur-Marne, état des lieux après l’assaut et la perquisition du pavillon de Garnier et Valet (Bande à Bonnot).]
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La tragédie de NOGENT-SUR-MARNE
La disposition des lieux après la perquisition du 21 mai 1912
F. F.
Paris
[Épone (S.-&-O.), l’orphelinat "L’Avenir Social" de Madeleine Vernet, les enfants faisant la fenaison dans le parc.]
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ÉPONE (S.-&-O.)
9. " L’Avenir Social " - Dans le Parc - La Fenaison
Gandon, photo,-édit., Paris
[CP anglaise pour sensibiliser l’opinion publique au sort d’Errico Malatesta, persécuté en Angleterre en 1912, après avoir du fuir l’Italie.
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ERRICO MALATESTA
BORN IN DESPOTIC ITALY, 1853. CONVICTED IN FREE ENGLAND, 1912.
au verso :
Errico Malatesta, who was recently sentenced at the Old Bailey to three months imprisonment for criminal libel, is acknowledged by men of all grades of political opinion to be one of the greatest intellects in the anarchist movement. His whole life is a record of warfare on behalf of suffering humanity. Although every opportunity has been afforded him of fame and fortune, Malatesta has refused all offers and has supported himself by manual labour. All over the world wherever democrats foregather, Malatesta is regarded as the Knight without fear and without reproach, who fights incessantly the battle of the poor and oppressed.
[CP festive : Char "Un déménagement à La Cloche de bois" à l’occasion du Carnaval de Bonneval. La Cloche de bois étant synonyme de déménagements clandestins des locataires pour éviter de payer le terme (loyer) et en particulier de la Fédération des locataires et de son président Georges Cochon.]
Bonneval. - Cavalcade du 28 Avril 1912. - Le Déménagement à la Cloche de Bois
Cliché Gourmond
[CP belge de Quaregnon (Hainaut), vue de la manifestation antimilitariste du 15 septembre 1912, défilé dans la rue avec drapeaux et pancartes.]
QUAREGNON, le 15 Septembre 1912
Manifestation antimilitariste
[CP portrait de Mr. Jouin, Sous-chef de la Sureté tué par Jules Bonnot, le 24 avril 1912 à Ivry.]
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Portrait de M. JOUIN (Louis-François)
Sous-chef de la Sureté (Officier d’Académie)
Né le 20 Octobre 1871
Assassiné par Bonnot le 24 Avril 1912,
au cours d’une perquisition à Ivry.
M. JOUIN fut nommé sous-chef de la Sureté en remplacement de M. Blot qui tomba, frappé mortellement le 12 Août 1909, sous les balles duu bandit Delaunay.
C. M.
[CP panorama sur la ville de Véretz (Indre-et-Loire), lieu de naissance du poète libertaire Eugène Bizeau (1883-1989). Poésie "Matin de Mai"]
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7. - VÉRETZ (I.-et-L.). - Panorama
Matin de Mai
7Sur la fraicheur de la prairie
Où le ruisseau jase et sourit.
Flotte au parfum de rêverie
Qui plaît au coeur comme à l’esprit
Eugène BizeauMusique (piano et chant), à la Chanson du Peuple, 8, rue St-Joseph, Paris
[CP, vue des habitants de Choisy-le-Roi, venus regarder les ruines du repaire de Jules Bonnot, après l’assaut de la police.]
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CHOISY-LE-ROI - Les habitants sur le lieu de la tragédie Bonnot
Ce qui reste du garageELD
[CP, vue de l’Abri symbolique construit par Georges Cochon (président du syndicat des locataires) dans le jardin des Tuileries pour faire pression sur les autorités.]
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LA CRISE DES LOYERS. FEDERATION NATIONALE ET INTERNATIONALE DES LOCATAIRES
5 - Abri provisoire construit par M. Cochon dans le jardin des Tuileries. On remarquera l’ironie de l’inscription : " Maison avec Jardin ".
ND phot.
Banderole : MAISON avec JARDIN, Offerts
PAR L’UNION SYNDICALE DES LOCATAIRES
ET LE SYNDICAT DU BÂTIMENT
à Une FAMILLE de 10 Personnes (sans logis)
CHASSÉE par les PROPRIETAIRE PARISIENS
ABANDONEE Par L’ASSISANCE PUBLIQUE
[CP portrait de Georges Cochon président de la Fédération des Locataires.]
LA CRISE DES LOYERS. FEDERATION NATIONALE ET INTERNATIONALE DES LOCATAIRES
1 - M. Georges Cochon, Président de la Fédération.
ND Phot.
[CP, groupe de personnes avec charrettes de meubles, dans la rue, accompagnant les famille expulsées. A noter la présence d’une caméra de cinéma.]
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LA CRISE DES LOYERS, FÉDÉRATION NATIONALE ET INTERNATIONALE DES LOCATAIRES
19 - Trois Familles expulsées viennent emménager dans un abri provisoire construit, Rue Olivier-de-Serres, par la Fédération. (Au premier plan, l’opérateur d’une maison de Cinéma " tourne " la scène).
ND phot.
[CP, Bénévoles construisant un abri pour les familles expulsées, dans le jardin du Président de la Fédération des locataires : Georges Cochon.]
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LA CRISE DES LOYERS, FEDERATION NATIONALE ET INTERNATIONALE DES LOCATAIRES
18 - Membres de la Fédération construisant, en hâte, un abri provisoire dans le propre Jardin de leur Président.
ND phot.
[Carte postale américaine représentant en médaillons les deux anarchistes américains des IWW Arturo Givannitti et Joseph J. Ettor, devant leurs cellules de prison. Ils sont menacés de la peine de mort pour un crime qu’ils n’ont pas commis lors de la grande grève des ouvriers du textile de Lawrence, en 1912, une gréviste tué par un policier (ils seront finalement acquittés lors de leur procès en septembre 1912).]
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The Noble Fighters for the Cause of the Workers.
The pathway to civic liberty and Industrial Freedom
is marked with blood, its mile posts are the cross,
Shall the electric chair be added ?ARTURO GIOVANNITTI - JOSEPH J. ETTOR
In a prison cell, accused by capitalists agents of a
crime committed by a policeman.
They organized the 25.000 Lawrence textile workers,
whose wages averaged less than six dollars per
week. The bosses were defeated the mill workers won.
"Let spies and legal kept men only ’crime’ is Loyalty to
the Working Class ; and if death is to be the reward, we
will give our lives with a song on our lips."
[CP de la mise à prix des trois principaux membres de la Bande à Bonnot, par la Banque (Société Générale). En médaillons : Garnier, Carouy et Bonnot, entourés d’armes.]
LES BANDITS DE PARIS
Photographies de Garnier, Carouy et Bonnot, les principaux auteurs (présumés) des crimes en automobiles de la Rue Ordener, de la Place du Havre, de la Forêt de Sénart (Montgeron) et de la Banque de la Société Générale à Chantilly.
AVIS AUX DÉTECTIVES AMATEURS
La Société Générale offre une prime de 100,000 FRANCS à la personne qui fera découvrir ou arrêter les coupables !!!
J. DECLERCQ. BA
[CP de Montgeron, endroit où la Bande à Bonnot s’est emparé avec violence d’une automobile, le 25 mars 1912, pour aller commettre un braquage de banque à la Société Générale de Chantilly. Groupe des enquêteurs de la police autour de la cabane de cantonniers.]
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MONTGERON - Forêt de Sénart (S.-&-O.) - Contre-allée - Lieux du Crime
Francis, photographe, Montgeron (S.-et-O.)
[CP de Montgeron, endroit où la Bande à Bonnot s’est emparé avec violence d’une automobile, le 25 mars 1912, pour aller commettre un braquage de banque à la Société Générale de Chantilly. Groupe des enquêteurs de la police, sur la route.]