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MADRID
MOMENTOS DESPUES DEL ATENTADO.
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[CP espagnole, Madrid le 31 mai 1906, photo prise quelques instants après l’explosion de la bombe de Mateo Morral contre le carrosse du roi d’Espagne Alphonse XIII.]
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MADRIDMOMENTOS DESPUES DEL ATENTADO.
[CP espagnole, Madrid le 31 mai 1906, photo prise quelques instants après l’explosion de la bombe de Mateo Morral contre le carrosse du roi d’Espagne Alphonse XIII.]
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MADRID
Momentos después del atentado.
[CP espagnole, Madrid le 31 mai 1906, photo prise quelques instants après l’explosion de la bombe de Mateo Morral contre le carrosse du roi d’Espagne Alphonse XIII.]
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ATTENTAT CONTRE LE ROI D’ESPAGNE PENDANT LES FÊTES DE SON MARIAGE
De suite, après l’explosion, on relève les morts et les blessésÉdition du Magasin : Au Souvenir, 14, rue Mazagran, Biarritz
[CP espagnole, Madrid le 31 mai 1906, photo prise quelques instants après l’explosion de la bombe de Mateo Morral contre le carrosse du roi d’Espagne Alphonse XIII.]
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LE MARIAGE D’ALPHONSE XIII
Attentat contre le Roi et la Reine d’Espagne
La marche du Cortège est interrompue par une bombe qui vient d’éclater sur le Carrosse RoyalÉdition du Magasin : Au Souvenir, 14, rue Mazagran, Biarritz
CP satirique d’Orens, le roi Alphonse XIII menacé par la faux de Matteo Morral vengeur des torturés et fusillés de Montjuich (Barcelone). Menace de l’explosion d’une troisième bombe fatale.
MATTEO MORAL 31 MAI 1906
VENGEUR DES TORTURÉS DE MONJUICH
12gare à la
troisième ?PARIS 25 /6/1906
BOrens 1906
au verso :
L’ACTUALISTE. - N° 88
Publication d’après les Originaux d’ORENS
Tirage à 150 Exemplaire. - N°...3MARQUE
F. J
[CP photo reproduisant pour la Salon de 1906, la sculpture d’Émile Derré : "Le Chapiteau des Baisers", rêvé pour une Maison du Peuple. Détail de la face "La consolation, l’amour et la tendresse", Louise Michel embrassant la dépouille de Blanqui. Outre Louise Michel et Blanqui, l’effigie d’Élisée Reclus y est aussi visible sur une autre face. Ce chapiteau installé au Jardin du Luxembourg, à Paris, en sera retiré par Mitterrand en 1984. Ce n’est qu’à la fin des années 1990 qu’il sera restauré et installé sur la place de la mairie à Roubaix (Nord).]
1519 Gr. Salon de 1906, - Chapiteau des Baisers, par Emile Derré
ND Phot
[CP chanson et musique, série "Les Chants révolutionnaires célèbres", ici Le Chant des anti-proprios (de 1893). Déménagement à "la Cloche de bois" inspiré par les pratiques de la Fédérations des locataires et de son Président Georges Cochon.]
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LES CHANTS RÉVOLUTIONNAIRE CÉLÈBRES
LE CHANT DES ANTI-PROPRIOS
I
Aux ventrus, déclarant la guerre
Nous avons pour enn’mis : patrons, curés, soldats ;
Mais c’est contr’le propriétaire
Que nous livrons gaiement nos plus joyeux combats.
C’est nous qu’on voit, à l’approche du terme,
À l’appel des copains accourir d’un pied ferme,
Puis entonner, avec les meubl’s su’l’dos,
A la barb’ du pip’let le chant des antiproprios :
Ohé ! les zigs !
À bas les flics !
(au Refrain)II
Du compagnon dans la panade
Nous allons arracher les meubles au vautour
Car pour nous c’est un’ rigolade
D’ montrer au proprios comment on leur jou’l tour !
C’est à l’action qu’on connaît l’anarchiste.
Aussi faut voir comment, tranquille autant qu’Raptiste
En un clin d’œil on enlève le bazar
Bien avant que l’vautour ai eu l’temps de fa’r du pétard !
Devant l’pipelet
........ au complet...
(au Refrain)refrain :
Un’, deux, trois,
Marquons l’pas,
Les chevaliers d’la cloch’ de bois
Un’, deux, trois,
Marquons l’pas
C’est la terreur des bourgeois !
Serrons les rangsEt portons crânement
Le gai drapeau
Des antiproprios !
(bis)PÉRE PEINARD
au verso :
Hayard. - Paris
[Raon-L’Etape (Vosges), grève des ouvriers chaussonnniers en juillet 1907. Le 28 juillet, lors de la manifestation des grévistes dans les rues de la ville, les forces de l’ordre font usage de leurs armes et tuent deux ouvriers. Le lendemain 29 juillet, les manifestants arborent le drapeau noir.]
L’Emeute de Raon-L’Etape
Lendemain de Bataille - Les Grévistes arborent le Drapeau noir
L. Cuny, édit. Raon-L’Etape
[CP satirique, anti-anarchiste et anti-cléricale, photo du colporteur Maurice Lapique (à Nancy ?) que l’on fait passer pour un ivrogne amateur d’absinthe.]
Maurice LAPIQUE
Comme un homard de Landerneau,On l’aperçoit vêtu tout de rouge ;Avec sa poignée de journaux,Il crie, il gesticule, il bougeLe Socialiste anarchiste militant ;Vendeur du Cri et autres du genre,Il offre ces feuilles à tous les passants,Les Corbeaux ! qui veut en prendre ?Voilà Lapique le seul marchand.Lapique a quitté le marteau des niaffes.Que voulez-vous ? Lapique a fait une gaffe,Lapique, chez les bistros, aime la verte,Oxygénée ou Pernod, c’est sa perte.E. R.Edition E. Thomas
Reproduction interdite
[Vue animée du carrefour des rues Proudhon et Coriolis (Paris 12ème).]
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TOUT PARIS
1369 Carrefour des Fonds de Vert,
Proudhon et Coriolis (XIIe arr.t)
[CP américaine de la célèbre Communauté religieuse utopiste et amour-libriste, Oneida dans l’Etat de New York. Vue extérieure des bâtiments vers 1907.]
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Oneida Community, Home Building, Kenwood, N. Y.
Mc Guinness, Oneida, N. Y.
[CP photo des locaux de "Régénération" au 27 rue de la Duée à Paris. Photo de groupe prise en mars 1907. Assis : Paul Robin (à gauche), Fernand Mascaux (fondateur de la ligue néo-malthusienne belge), à droite. Debout, de gauche à droite : Eugénie de Bast, Albert Gros, Gabriel Giroud, Fernandez, Mme Fernandez, Emilia Souply et Eugène Humbert.
Sur l’affiche les noms de Paul Robin, E ; Souply, Auguste Liard-Courtois, Perri-Pisani, Tarboureich. ]
affiche :
CONFÉRENCE
Paul ROBIN
...................
AYONS PEU D’ENFANTS
...................
...................RÉGÉNÉRATION
[CP illustrée par Eugène Petit pour monter que le salariat équivaut à la prostitution et l’esclavage. Deux travailleurs, un manuel et un intellectuel et une femme nue enchaînée au pied d’un vieillard au dessus duquel trône un coffre-fort.]
Symboles utilisés : Chaines, liens, cordes — Femme nue (Liberté, Vérité) — Coffre-fort, magot /B_tout>
QU’ON PROSTITUE SON CERVEAU, SES BRAS OU
SON BAS-VENTRE, C’EST TOUJOURS LA PROSTITUTION et
L’ESCLAVAGE.Eug. Petit
au verso :
Travail en Camaraderie
Imprimerie des Causeries Populaires
[CP vue animée de l’Avenue Eugène Varlin à Villejuif (Val-de-Marne).]
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16.- VILLEJUIF
L’Avenue Eugène Varlin
[CP américaine de la célèbre Communauté religieuse utopiste et amour-libriste, Oneida dans l’Etat de New York. Vue extérieure des bâtiments.]
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ONEIDA COMMUNITY LTD, HOME OFFICES, ONEIDA, N. Y.
[CP américaine de la célèbre Communauté religieuse utopiste et amour-libriste, Oneida dans l’Etat de New York. Vue des jardins.]
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Oneida Community Ltd, Gardens,
Oneida, N. Y.217825
[CP américaine de la célèbre Communauté religieuse utopiste et amour-libriste, Oneida dans l’Etat de New York. Vue des bâtiments du département des matériaux à Sherrill. Carte postée en 1911.]
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ONEIDA COMMUNITY LTD, HARDWARE DEPT. AT SHERRILL, NEAR ONEIDA, N. Y.
au verso :
THE ROTOGRAPH
CO. N. Y. CITY
PRINTED IN GERMANY
E 82448
[CP série : Les Chants révolutionnaires célèbres - ici une poésie de E. Xautrac : "L’ouvrier vaincu".]
LES CHANTS RÉVOLUTIONNAIRE CÉLÈBRES
L’OUVRIER VAINCU
POÉSIE de E-XAUTRACGravelle
Un triste jour d’hiver. (*) semblable à celui-ci
Dans une des vieux faubourgs, je suis né prés d’ici.
Ma famille, à dix ans, toute était disparue,
En haillons, librement, j’ai grandi dans la rue,
Jouant dans les ruisseaux avec les garnements,
Et ce furent, ma foi, mes plus joyeux moments.
J’achetais un cornet de frites, bien dorées,
Et du soir au matin je fouillais les replis
De ce monde étonnant qu’on appelle Paris
Je vendais du mouron, des boites de cirage,
Et sans même y penser, je grandissais en âgeJ’eus alors treize ans, quand un vieux charpentier
M’emmenant avec lui, me montra le chantier.
J’aimais à voir pousser un grand échafaudage.
Il me prit avec lui, me fit mordre à l’ouvrage ;
Jamais je n’avais peur, et petit à petit
Il fit un compagnon du mauvais apprentis
Après, je fus soldat, enfin bref, voilà comme
A vingt-sept ans je fus mon maître, étant un homme
Je travaillais beaucoup, je buvais quelquefois
Surtout les samedis de chaque fin de mois.
Parfois, pendant trois jours j’allais à la Courtille,
Oubliant l’existence entre des bras de filles
Puis je m’en revenais, sans un sou, harassé,
Sans trop même savoir ce qui s’était passé.
Tout ça me dégoutait, j’avais une voisine,
Couturière gentille et restée orpheline,
Je l’aimais et ma foi nous eûmes un enfant,
J’aurais pu la lâche, comme on fait très souvent,
Mais au lieu de ça, nous nous mîmes en ménage
Cela dura vingt ans, les enfants, le chômage,
Les frais de maladie et les frais des huissiers.
J’ai passé par tout ça, comme les ouvriers,
Puis ma femme mourut et, selon la nature,
Les enfants sont partis, chacun à l’aventure,
Tous aussi gueux que moi, malheureux tout le temps
Je reste seul, portant mon poids de soixante ans.
au verso :
Hayard. - Paris
[CP chanson et musique série "Le Chants révolutionnaires célèbres ici : La Carmagnole, avec différentes versions.]
LES CHANTS RÉVOLUTIONNAIRE CÉLÈBRES
LA CARMAGNOLE
Que demande un républicain - Que demande un républicain ?
La liberté du genre humain - la liberté du genre humain
..........................................................................
.......................................................................... Et la paix aux chaumières -
Vive le son - Vive le son - Et la paix aux chaumières - Dansons la carmagnole
Vive le son - Vive le son - Dansons la carmagnole - Vive le son du canon.En 1792
Madam’ Veto avait promis (bis)
De faire égorger tout Paris (bis)
Mais son coup a manqué
Grâce à nos canonniers,Dansons la Carmagnole (bis)
Vive le son, vive le son (bis)
Dansons la carmagnole (bis)
Vive le son du canon ! (bis)En 1793
Ah ! s’ils avaient le sens commun, (bis)
Tous les peuples n’en feraient qu’un, (bis)
(Au lieu ?) de s’entr’égorger,
Ils viendraient tous mangerA la même gamelle,
Vive le son, vive le son,
A la même gamelle,
Vive le son du canon !Pendant la Commune
Viv’ la Commune de Paris (bis)
Ses mitrailleuse’s et ses fusils, (bis)
La Commune battue
Ne s’avoue pas vaincue.
Elle aura sa revanche, etc.
au verso :
Hayard. - Paris
[CP chanson et musique série "Les Chants révolutionnaires célèbres", ici : La Marche des Socialos.]
Symboles utilisés : Ouvrier, prolétaire, usine ⚙ — Croix (religion, mort) ☦ — Couleur rouge — Explosion d’un bombe /B_tout>
LES CHANTS RÉVOLUTIONNAIRE CÉLÈBRES
LA MARCHE DES SOCIALOS
Musique de Paul SAPHIR
Paroles de LUCCouplet :
Partout l’on entend l’âpre clameur du Prolétaire
Partout la misère comme une lèpre s’étend
Travail et souffrance voilà quel est notre sort.
Marchons à la délivrance Ou bien à la mort
Marchons sans défaillance, plus de pleurs, de sanglots.
C’en est trop !...On prend nos enfants,
Pour de sanglantes boucheries,
La Mère Patrie
Se gorge de notre sang
Les peuples sont frères
En redoutent les combats.
Nous ne voulons plus de guerres
Et plus de soldats.
Supprimons les frontières.
Brûlons tous les drapeaux.
C’en est trop !...Le prêtre, homme noir ;
Vient nous raconter des histoires.
Et nous dit de croire
Nous berçant d’un fol espoir.
Assez de prières.
Et de boniments menteurs !
Moines, frocards et chers pères
Servent l’exploiteur
Brûlons les jésuitières,
Chassons tous les corbeaux.
C’en est trop !...Refrain
Oh ! oh !
Bravo !
Voilà les Socialistes
Oh ! oh !
Bravo !
Voilà les Socialos !
au verso :
Hayard. - Paris
[CP humoristique anglaise, dessin : anarchiste s’apprêtant à faire sauter un gros bourgeois avec une machine infernale.]
Symboles utilisés : Bombe ☄ — Chapeau Haut-de-forme (bourgeoisie) — Gros cigare (bourgeoisie) /B_tout>
INFERNAL MACHINE
OO
H. PI hope you wont blow me up.
[CP photo, groupe de personnes à majorité masculine avec deux enfants devant le journal "La Voix du Peuple" organe de la C.G.T. alors fortement influencée par les idées libertaires.]
LA VOIX DU PEUPLE
E. Guilleminot, Boespflug et Cie - Paris
[CP, reproduction d’un tableau de I. E. Répine représentant Léon TolstoÏ labourant lui-même son domaine.]
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328. I. E. RÉPINE.
L. Tolstoï aux champs.
L. Tolstoï in the flelds.
L. Tolstoj auf dem Felde.
L. Tolstoj w polu.И. Е. Рѣпин. Л. Н. Толсто́й на пашнѣ
Galerie Trétiakoff.
PRINTED IN PARIS. - LAPINA
[CP photo, devanture d’un(e) marchand(e) de journaux à Lyon ? Présence de divers journaux sur le présentoir dont "La Guerre Sociale" d’Hervé et d’Almeyreda.]
journaux :
- Mi-carême sanglante
- La Guerre Sociale
- Lyon-Sport
- Les Nouvelles Littéraires
- L’Action
- L’Excelsior
- ... elliste
- Le Matin
au verso :
Société des Produits " AS DE TREFLE
[CP belge. Photo d’un groupe d’ouvrier.e.s et enfant, travaillant dans une briqueterie à Spa (Wallonie). La légende "Groupe de Libertaires" reste pour l’instant une énigme.]
SPA.
Briqueterie Chalon - Groupe de LibertairesPap. Cafilice, Spa
[CP russe, illustration de Sacha Schneider "L’Anarchiste" brandissant sa bombe vers l’Idole. Pas d’indication au verso sur cette carte.]
С. ШНЕЙДЕРЪ - АНАРХИСТЪ
[CP russe, illustration de Sacha Schneider "L’Anarchiste" brandissant sa bombe vers l’Idole. Pas d’indication au verso sur cette carte.]
С. ШНЕЙДЕРЪ .
АНАРХИСТЪ . K . 1
[CP de l’édition du journal "Régénération", fondé par Paul Robin. Propagande néo-malthusienne : ivrognes ironisants sur l’acte de fécondité, devant une femme avec trois enfants.]
Editions de RÉGÉNÉRATION, 27, rue de la Duée, Paris, XXe
(Procréation consciente et limitée)D’un disciple de Piot, Roosvelt et Cie
- Te voilà encore pleine, espèce de vache !
- Est-ce ma faute à moi ?
- Après tout je m’en fous ! Débrouille-toi comme tu voudras,
et vive l’armée !
[CP russe, photo des six femmes révolutionnaires (Anastasia Bitsenko, Rebeka Fialka, Lydia Ezerskaya, Maria Shkolnik, Maria Spiridonova et Alexandra Izmailovitch) lors de leur transfert vers la prison de Maltsev en Sibérie. Prises ici en photo à la gare d’Omsk.
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Буценко, Фиалка, Езерская, Школьникъ, Спиридонова,
Измаиловичъ, .. .. Омскѣ
[CP russe, photo des six femmes du Parti Socialiste Révolutionnaire à la prison de Maltsev en Sibérie en 1907. De gauche à droite Maria Spiridonova (Мария Спиридонова) - Maria Shkolnik (Мария Школьникъ) - Anastasia Bitsenko (Анастасия Буценко) -Alexandra Izmailovitch (Александра Измаилович) - Rebeka Fialka (Ревека Фиалка) - Lydia Ezerskaya (Лидия Езерская).
A noter une erreur dans les personnes, inversion de noms entre la n° 5 et la n° 6 et entre la 2 et la 4. Version originale où le drapeau du П. С. Р. ( P. S. R.) est encore présent.]
НА КАТОРГѢ
1. M. Спиридонова. 2.Измаиловичъ. 3. Буценко. 4. Школьникъ
5. Езерская. 6. Фиалка. 1907 .
CP chanson, parole et musique, série "Les Chants révolutionnaires célèbres, ici : L’Insurgé d’Eugène Pottier.]