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France : histoire : 1871 (La Commune)

. 

La Commune de Paris et les autres Communes (Lyon, Marseille, etc.) de 1870 et 1871. Les Communes décrétées en 1870 et 1871 dans la foulée de la défaite de l’Empire français face à l’alliance prussienne — et notamment la Commune de Paris (mars-mai 1871) — est un événement politique qui a toujours un retentissement important. Comme le meeting de Haymarket (Chicago, 1886), autre item de la mythologie révolutionnaire, cet épisode est évoqué dans de nombreux ouvrages et aussi dans les discours, tracts et affiches. Les dates anniversaires de ces événements voient évidemment plus de publications. Les divers « communes » (Paris, Lyon, Saint-Étienne, Le Creusot, Marseille, Narbonne, Limoges, Toulouse …) ont parfois publié des affiches et autres placards. Ainsi Yves Le Guillou (ENSIBB, 1999) en comparant les archives de la Bibliothèque historique de la ville de Paris (BHVP) avec des catalogues d’archives et des ouvrages déjà publiés comme Les Murailles politiques françaises (1874) a inventorié 813 affiches dont 400 issues (399 d’après la BDIC) de l’Imprimerie nationale (généralement numérotées).

Thesaurus :
catalogue lausanne
placard
Archives du Monde libertaire
Bibliothèque du CCL (Lille)


85 cartes postales :

 



















    notice :
    [Louise Michel : hommage aux femmes, 8 mars 1986]. — Paris : [s.n.] [L’Imprimerie - Paris], 1986. — 1 impr. offset (carte postale), n. et b. ; [14 ?] × [9 ?] cm.
    • Classement des cartes  : Carte Premier Jour  ; CPM (carte postale moderne) à partir de 1975
    • CP par pays  : France
    • Noms cités (liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Symboles ❦ :
    • Lieux d’archivages  : Coll. part. E.B-C
    • Liste des thèmes  : communalisme  ; femmes
    • Séries  :

    [Portrait de Louise Michel jeune, carte Premier Jour, timbrée.]



    HOMMAGE AUX FEMMES

    PREMIER JOUR

    LOUISE MICHEL

    8 MARS 1986.

    timbre : Louise Michel

    au verso :

    Louise MICHEL (1830-1905). Révolutionnaire française née à Vroncourt-la-Côte (Haute-Marne). Elle prit part à la Commune.
    Celle qu’on surnomma "La Vierge Rouge" s’était rendu populaire par son désintéressement et sa charité.

    L’imprimerie - Paris

    tampon : Les Maximaphiles Français
    62, Rue Léon Bocquet
    94100 St Maur













    notice :
    [Levallois-Perret- Metro - Station Louise Michel]. — Paris : GL__, [ca 2016]. — 1 tirage numérique (carte postale), coul. (couleurs  : quadri ) ; 14,8 × 10,5 cm.
    • Classement des cartes  : CPM (carte postale moderne) à partir de 1975
    • CP par pays  : France
    • Noms cités (liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Symboles ❦ :
    • Lieux d’archivages  : image web non située
    • Liste des thèmes  : anarchisme  ; communalisme  ; histoire
    • Séries  : Série GL

    [CP photo. Vue de la plaque d’information sur Louise Michel à l’intérieur de la station du Métro Louise Michel à Levallois-Perret.]



    LG784-LEVALLOIS-PERRET-METROPOLITAIN
    Station Louise Michel

    métro mémoire
    histoire(s) de métro

    Louise Michel
    La Vierge rouge

    Née en 1830, Louise Michel est la fille d’un châtelain et des sa servante. Elevée dans une atmosphère "voltairienne", elle devient institutrice, écrit des poèmes, et rencontre Victor Hugo à l’âge de 21 ans. Certains prétendent qu’ils auraient eu une liaison, peut-être même une petite fille prénommée Victorine, mes ces hypothèses n’ont jamais été confirmées.

    En 1869, elle collabore à divers journaux d’opposition et fréquente les réunions publiques où elle rencontre Jules Vallès, Eugène Varlin, mais aussi Théophile Ferré, qu’elle aime passionnément, et Georges Clemenceau, qui restera son ami jusqu’au bout. En 1870, comme la grande majorité des Parisiens, elle refuse de capituler devant les troupes prussiennes. Avec les fédérés, elle participe à la Commune et tient tête au gouvernement de Thiers réfugié à Versailles. Mais la Commune de Paris, qui voulait promouvoir les idéaux des différents courants socialistes, est écrasée dans le sang : 30 000 personnes sont massacrées, 38 000 sont emprisonnées, et plus de 13 000 condamnées en conseil de guerre.

    Devant ses juges, Louise Michel réclame la peine capitale : "J’appartiens tout entière à la révolution sociale et je déclare accepter la responsabilité de tous mes actes (...). Vous êtes des hommes et moi, je ne suis qu’une femme, et pourtant je vous regarde en face (...). Si vous n’êtes pas des lâches, tuez-moi. Victor Hugo, qui assiste au procès, lui dédie un poème, Viro Major : "Ayant vu le massacre immense, le combat/Le peuple sur la croix. Paris sur son grabat/La pitié formidable était dans tes paroles."

    Finalement condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie, elle y dénonce la condition des Canaques. De retour à Paris en 1880, elle se réclame du mouvement anarchiste, et parcourt l’Europe pour défendre la cause des travailleurs. En 1905, elle meurt à Marseille, à l’âge de 75 ans. Enterrée à Levallois-Perret, elle est la seule femme à donner son nom à une station de métro, Vallier, rebaptisée Louise Michel en 1945.





    notice :
    [Portrait d’André Léo par Fred Sochard] / Fred Sochard. — [S.l.] : Ed. Fred Sochard, [ca 2024]. — 1 impr. photoméc. (carte postale), coul. (couleurs  : rouge et noir ) ; 15 × 10 cm.
    • Classement des cartes  : CPM (carte postale moderne) à partir de 1975
    • CP par pays  : France
    • Noms cités (liste positive)  : André Léo
    • Symboles ❦ : Couleur rouge et noire
    • Lieux d’archivages  : Coll. part. E.B-C
    • Liste des thèmes  : anarchisme  ; art : dessin  ; communalisme  ; féminisme  ; femmes  ; presse et publicité pour journal...
    • Séries  : Femmes Communardes de Fred Sochard

    [Série de portraits de Communardes par l’illustrateur Fred Sochard, ici la militante d’André Léo ].


    Symboles utilisés :

    ANDRÉ LÉO
    Léodile Champseix
    née Béra (1824-1900)
    Elle choisit pour pseudo
    littéraire les deux prénoms
    de ses enfants jumeaux
    André et Léo
    écrivaine - féministe
    journaliste - militante
    internationaliste révolutionnaire
    anarchiste !

    En 1868 elle publie un Manifeste pour l’égalité des sexes et crée la Société pour la Revendication des droits des femmes. Elle fonde avec les frères Reclus et Malon le journal La République des travailleurs début 1871 et collabore au Cri du Peuple de Vallès. Cofondatrice de La Sociale, elle y défend ses positions dans ses éditoriaux, s’élevant par exemple contre la suppression des journaux réactionnaires :
    " Si nous agissons comme nos adversaires, comment le monde choisira-t-il entre eux et nous ? "
    Elle soutient la minorité de la Commune qui a voté contre la création du Comité de Salut Public le 1er mai. Membre du Comité des citoyennes du 17e arrondissement, elle préside la Commission de l’enseignement des jeunes filles, et... j’en passe ! Que vous dire ? Découvrez-là lisez-là !!!

    72 JOURS - FANZINE COMMUNEUX

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    notice :
    [Portrait de Nathalie Le Mel par Fred Sochard] / Fred Sochard. — [S.l.] : Ed. Fred Sochard, [ca 2024]. — 1 impr. photoméc. (carte postale), coul. (couleurs  : rouge et noir ) ; 15 × 10 cm.
    • Classement des cartes  : CPM (carte postale moderne) à partir de 1975
    • CP par pays  : France
    • Noms cités (liste positive)  :
    • Symboles ❦ : Couleur rouge et noire
    • Lieux d’archivages  : Coll. part. E.B-C
    • Liste des thèmes  : art : dessin  ; communalisme  ; féminisme
    • Séries  : Femmes Communardes de Fred Sochard

    [Série de portraits de Communardes par l’illustrateur Fred Sochard, ici la militante Nathalie Le Mel.]


    Symboles utilisés :

    NATHALIE LE MEL
    Née à Brest en 1826, elle eut la chance que ses parents fassent en sorte de "doter leur fille d’un niveau d’instruction peu répandu à l’époque en milieu populaire" (Eugène Kerbaul,
    Nathalie Le Mel une communarde bretonne, révolutionnaire et féministe)
    (Ed. Le Temps des cerises, 2021)
    Après avoir tenu une librairie à Quimper, elle est ouvrière-relieuse à Paris où elle rencontre Varlin, aux côtés de qui elle militera : grèves de la reliure en 1864 et 1865, ouverture d’un restaurant coopératif La Marmite, en 1868, où l’on mange de discute révolution !
    Membre de l’Internationale , elle se battra toute sa vie pour les droits sociaux et les droits des femmes !
    Cofondatrice de l’ Union des femmes pendant la Commune, elle sera en charge des question sociales pour cette organisation.

    " Elle s’était fait remarquer par son exaltation, elle s’occupait de politique, elle lisait à haute voix les mauvais journaux ; elle fréquentait assidument les clubs." (Rapport de police)

    72 JOURS - FANZINE COMMUNEUX

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