LIBÉRONS BERTONI !
Mais des rêves dont j’ai la pensée occupée, celui qui pour mon âme a le plus de douceur, C’est un tyran qui râle avec un coup d’épée.
Accueil > Catégories > Noms cités (liste positive) > Hugo, Victor (1802-1885)
(1802-1885)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo
Au moins 14 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 13 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 2 affiches anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Placard
Almeno 4 periodici in lingua italiana pubblicati su questo nome (vedere sul sito Bettini).
Au moins 2 objets recensés dans Ephemera.
[CP suisse, pour exiger la libération de Luigi Bertoni emprisonné à Zurich en 1912 après avoir été faussement dénoncé par un employé du consulat d’Italie.
Citation de Victor Hugo, caricature des notables suisses agenouillés devant le prussien et monument de Guillaume Tell, sur lequel est écrit "Libérons Bertoni ! .]
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LIBÉRONS BERTONI !
Mais des rêves dont j’ai la pensée occupée, celui qui pour mon âme a le plus de douceur, C’est un tyran qui râle avec un coup d’épée.
[CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, poème anti-guerre de Victor Hugo, tiré de son "Année Terrible".]
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Editions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 4Bêtise de la Guerre
Ouvrière sans yeux, Penélope imbécile ;
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
O buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraînes l’homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si, pour le bestial tu chasses l’animal.
Si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?VICTOR HUGO.
(L’Année Terrible).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo "Justice sociale", tiré des "Contemplations".]
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Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 1JUSTICE SOCIALE
— -
Un homme s’est fait riche en vendant à faux poids.
La loi le fait juré. L’hiver, dans les temps froids,
Un pauvre a pris un pain pour nourrir sa famille.
- Regardez cette sale où le peuple fourmille -
Ce riche y vient juger ce pauvre. Ecoutez bien,
C’est juste, puisque l’un a tout, l’autre rien.
Ce juge, - ce marchand, fâché de perdre une heure,
Jette un regard distrait sur cet homme qui pleure,
L’envoie au bagne, et part pour sa maison des champs.
Tous s’en vont en disant : c’est bien ! bons et méchants : -
Et rien ne reste là qu’un Christ pensif et pâle,
Levant ses bras au ciel dans le fond de la salle.VICTOR HUGO.
(Les Contemplations).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo "Enfants et Oiseaux", tiré de "Toute la Lyre".]
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Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 2Enfants et Oiseaux
— -
Aucune aile ici-bas n’est pour longtemps posée.
Quand elle était petite, elle avait un oiseau ;
Elle le nourrissait de pain et de rosée
Et veillait sur son nid comme un berceau.
Un soir il s’échappa. Que de plaintes amères !
Dans mes bras, en pleurant, je la vis accourir...
Jeunes filles, laissez, laissez ô jeunes mères,
Les oiseaux s’envoler et les enfants mourir !C’est une voix d’en-haut qui veut que tout nous quitte ;
Le secret du Seigneur, nous le saurons un jour.
Elle grandit. La vie, hélas ! marche si vite !
Elle eut un doux enfant, un bel ange, un amour.
Une nuit, triste sort des choses éphémères !
Cet enfant s’éteignit, sans pleurer, sans souffrir...
Jeunes filles, laissez, laissez ô jeunes mères,
Les oiseaux s’envoler et les enfants mourir !VICTOR HUGO.
(Toute la Lyre).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo "Enfance", tiré des "Contemplations".]
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Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 3L’Enfance
— -
L’enfant chantait ; la mère au lit, exténuée,
Agonisait, beau front dans l’ombre se penchant ;
La mort au-dessus d’elle errait dans la nuér ;
Et j’écoutais ce râle, et j’entendais ce chant.L’enfant avait cinq ans, et près de la fenêtre
Ses rires et ses jeux faisaient un charmant bruit ;
Et la mère, à côté de ce pauvre doux être
Qui chantait tout le jour, toussait toute la nuit.La mère alla dormir sous les dalles du cloître ;
Et le petit enfant se remit à chanter. -
La douleur est un fruit ; Dieu ne le fait pas croître
Sur la branche trop faible encor pour le porter.VICTOR HUGO.
(Les Contemplations).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo "La guerre civile", tiré de "Toute la Lyre".]
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Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 5LA GUERRE CIVILE
— -
Les mères ont senti tressaillir leurs entrailles.
Les lourds caissons chargés de boites à mitrailles
Courent, et l’on dirait qu’ils bondissent joyeux.
Le peuple de Paris, pensif les suit des yeux
Et s’en va par les quais vers les Champs-Elysees.
On ferme les maisons, on se penche aux croisées ;
La cohue en haillon, morne comme la nuit,
Marche, grossit, s’avance, et l’on entend le bruit
Que font les bataillons et les cavaleries.Elle passe, sinistre, auprès des Tuileries.
Oh ! de ceux qui s’en vont, rêvant par ce chemin,
Combien ne verront pas le soleil de demain.
Dans cette multitude aux pantomines sombres,
Combien parles encor qui sont déjà des ombres !
Guerre civile ! émeute ! ô deuil ! combien ce soir
Auront pour dernier lit le pavé froid et noir !Février 1846.
VICTOR HUGO.
(Toute la Lyre).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
[CP antimilitariste du "Club du Faubourg" à Paris (tribune libre fondée par Léo Poldès en 1918). Citations de Victor Hugo et de Guy de Maupassant contre la guerre et le militarisme.]
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"DESHONORONS LA GUERRE"
(Victor Hugo)
***
... La guerre !... se battre !... égorger !... massacrer des hommes !... et nous avons aujourd’hui, à notre époque, avec notre civilisation, avec l’étendue de science et le degré de philosophie où l’on croit parvenu le génie humain, des écoles où l’on apprend
à tuer de très loin, avec perfection, beaucoup de monde en même temps, à tuer de pauvres diables d’hommes innocents, chargés de famille et sans casier judiciaire.Et le plus stupéfiant, c’est que le peuple ne se lève pas contre les gouvernements...
... Les hommes de guerre sont les fléaux du monde. Nous luttons contre la nature,
l’ignorance, contre les obstacles de toute sorte, pour rendre moins dure notre misérable vie.Des hommes, des bienfaiteurs, des savants usent leur existence à travailler à ce qui peut aider, ce qui peut secourir, ce qui peut soulager leurs frères.
Ils vont, acharnés à leur besogne utile, entassant des découvertes, agrandissant l’esprit
humain, élargissant la science, donnant chaque jour à l’intelligence une somme de savoir nouveau, donnant chaque jour à leur patrie du bien-être, de l’aisance, de la force.La guerre arrive, En six mois, les généraux ont détruit vingt ans d’efforts, de patience et de génie...
Qu’ont-ils donc fait pour prouver même un peu d’intelligence, les hommes de guerre ? Rien. Qu’ont-ils inventé ? Des canons et des fusils. Voilà tout.
L’inventeur de la brouette n’a-t-il pas fait pour l’homme par cette simple et pratique idée d’ajuster une roue à deux bâtons, que l’inventeur des fortifications modernes ?
Que nous reste-t-il de la Grèce ? Des livres, des marbres. Est-elle grande parce qu’elle a vaincu ou parce qu’elle a produit ?
Est-ce l’invasion des Perses qui l’a empêchée de tomber dans le plus hideux matérialisme ?
Sont-ce les invasions des barbares qui ont sauvé Rome et l’on régénérée ?
Est-ce que Napoléon Ier a continué le grand mouvement intellectuel commencé par les philosophes à la fin du dernier siècle ?
Eh ! bien, oui, puisque les gouvernements prennent ainsi le droit de mort sur les peuples, il n’y a rien d’étonnant à ce que les peuples prennent parfois le droit de mort sur les gouvernements.
Ils se défendent, ils ont raison...
GUY DE MAUPASSANT
(Sur l’Eau - P. Ollendorff, éditeur, Paris)
"Où vont les hommes libres ?" - "Aux séances du CLUB DU FAUBOURG," Adressez votre adhésion (15 fcs, par an) au secrétariat : 38, rue de Moscou, PARIS (VIIIe)
[CP anticléricale des éditions de " L’Idée Libre " de Lorulot. Dessin de Strix montrant un curé propageant l’obscurantisme et un chercheur avec une lanterne sur une pile de livres, d’ouvrages de références, devant un couple sur un soleil levant.]
Symboles utilisés : Soleil levant ☼ — Livre — Curé, prêtre, religieuses, croix, église — Croix (religion, mort) ☦ — Couple amoureux /B_tout>
L’OBSCURANTISME ET LE CHEMIN DE LA LUMIÈRE
LA....
KROPOTKINE - BUCHNER - PALANTE
PROUDHON - LE DANTEC - DARWIN
HAECKEL - P. ROBIN - FAURE - V. HUGO
C. LETOURUNEAU - RECLUS - H. RYNER - J. J. ROUSSEAU
J. VALLES - M...... - DIDEROT - RABELAIS - VOLNEY
RENAN - O. WILDE - C. LE BON - BACH -HUXLEY
- VOLTAIRE - A. FRANCE - E. ZOLA - F. B.......
IBSEN - NIETZCHE - SPENCER - STIRNERSTRIX
au verso :
Abonnez-vous à " L’Idée Libre " , revue mensuelle :
un an, 8 fr. ; six mois, 4 fr.
Adhérez à la Ligue d’Action anticatholique : 5 fr.
Ecrire à A. LORULOT, Conflans-Honorine (S.-et-O.)
[CP anticléricale des éditions de " L’Idée Libre " de Lorulot. Dessin de Strix ? montrant l’action néfaste du curé. Citation de Victor Hugo.]
Symboles utilisés : Livre — Torche, flambeau — Curé, prêtre, religieuses, croix, église — Croix (religion, mort) ☦ /B_tout>
DANS CHAQUE VILLAGE IL Y A UN FLAMBEAU : L’INSTITUTEUR
ET UN HOMME QUI SOUFFLE DESSUS : LE CURÉ
V. HUGO
au verso :
Abonnez-vous à " L’Idée Libre " , revue mensuelle :
un an, 8 fr. ; six mois, 4 fr.
Adhérez à la Ligue d’Action anticatholique : 5 fr.
Ecrire à A. LORULOT, Conflans-Honorine (S.-et-O.)
[CP anticléricale des éditions de " L’Idée Libre " de Lorulot. Dessin de Strix montrant un curé propageant l’obscurantisme et un chercheur avec une lanterne sur une pile de livres, d’ouvrages de références, devant un couple sur un soleil levant.]
Symboles utilisés : Soleil levant ☼ — Livre — Torche, flambeau — Curé, prêtre, religieuses, croix, église — Couple amoureux — Enfant, bébé /B_tout>
L’OBSCURANTISME ET LE CHEMIN DE LA LUMIÈRE
KROPOTKINE - BUCHNER - PALANTE
PROUDHON - LE DANTEC - DARWIN
HAECKEL - P. ROBIN - FAURE - V. HUGO
C. LETOURUNEAU - RECLUS - H. RYNER - J. J. ROUSSEAU
J. VALLES - M...... - DIDEROT - RABELAIS - VOLNEY
RENAN - O. WILDE - C. LE BON - BACH -HUXLEY
- VOLTAIRE - A. FRANCE - E. ZOLA - F. B.......
IBSEN - NIETZCHE - SPENCER - STIRNERSTRIX
au verso :
Nos cartes postales illustrées : 1fr. 50 la douz.
L’Idée Libre, à Herblay (Seine-et-Oise).
[CP illustrée des éditions anti-cléricales de "La Calotte" de Lorulot. Dessin : Instituteur avec des livres sous le bras brandissant un flambeau tandis qu’un Curé souffle dessus pour tenter de l’éteindre, d’après une citation de Victor Hugo.]
Symboles utilisés : Livre — Torche, flambeau — Curé, prêtre, religieuses, croix, église — Tête baissée (soumission) — Tête levée (Lumière, éducation, raison) /B_tout>
Dans chaque village, il y a un flambeau : l’Instituteur, et un homme qui souffle dessus. le Curé !
Victor HUGO
au verso :
Cartes postales illustrées : 1 fr. 50 la douzaine.
(A La Calotte, Herblay (Seine-et-Oise)
[CP (de grande taille) du Salon du livre libertaire de Cuisery de 2011. Tableau de Lauent Melon.]
71 CUISERY 2011
SALON DU LIVRE LIBERTAIRESoudain il tressaillit ; in n’en restait plus qu’un. Victor Hugo. La fin de satan.
1-2 octobre
Infos : Les chats noirs
au verso :
Réalisation Laurent Melon
www.l.melon.free.fr
Léo 38