D. Mongiovi’, Photo Studio
4 Prince St., Boston, Mass.
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CPA (carte postale ancienne) avant 1918
2341 cartes postales :
- notice : [Aldino Felicani - Treasurer of the Sacco-Vanzetti Defense Committee.] / D. Mongiovi’, photo Studio Boston, Mass.. — Boston (Mass. USA) : [s.n.], [1915 ?]. — 1 photo (argentique) (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; 14 × 9 cm.
- notice : [Carte chinoise : Les propagandistes par le fait]. — Canton (Kantono) Chine : Fuj-Min Lernejo (Kantono), [ca 1915]. — 1 phototypie (carte postale), coul. (couleurs : titre en couleur) ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [La nichilista] / Veneziani. — [S.l.] : [s.n.], 1915. — 1 impr. photoméc. (carte postale), coul. (couleurs : colorisé) ; 14 × 9 cm.
- notice : [Moissons futures]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’) [impr. commercial inconnu], 1916. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; 9,4 × 13,8 cm.
- notice : [Madeleine Vernet - Haïr ]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), [ca 1916]. — 1 impr. photoméc. (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [PIERRE MARTIN A SON LIT DE MORT]. — [S.l.] : [s.n.], 1916. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [John Beverley Robinson]. — [S.l.] : [s.n.], [ante1916]. — 1 photo (argentique) (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; [14 ?] × [9 ?] cm.
- notice : [Everett Massacre - Abraham Rabinowitz]. — Seattle, WA. USA : IWW__ Seattle (Washington), [ca 1916]. — 1 photo (argentique) (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; [8,6 ?] × [13,7 ?] cm.
- notice : [Everett Massacre - Gus Johnson]. — Seattle, WA. USA : IWW__ Seattle (Washington), [ca 1916]. — 1 photo (argentique) (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; 13,7 × 8,6 cm.
- notice : [Everett Massacre - Felix Baran]. — Seattle, WA. USA : IWW__ Seattle (Washington), [ca 1916]. — 1 photo (argentique) (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; [8,6 ?] × [13,7 ?] cm.
- notice : [Everett Massacre - John Looney - Hugo Gerlot - Felix Baran - Abraham Rabionwitz]. — Seattle, WA. USA : IWW__ Seattle (Washington), [ca 1916]. — 1 photo (argentique) (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; 8,6 × 13,7 cm.
- notice : [Everett Massacre - Hugo Gerlot]. — Seattle, WA. USA : IWW__ Seattle (Washington), [ca 1916]. — 1 photo (argentique) (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; 8,6 × 13,7 cm.
- notice : [Everett Massacre - John Looney]. — Seattle, WA. USA : IWW__ Seattle (Washington), [ca 1916]. — 1 photo (argentique) (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; 8,6 × 13,7 cm.
- notice : [Everett Massacre - John Looney - Hugo Gerlot - Felix Baran - Abraham Rabionwitz]. — Seattle, WA. USA : IWW__ Seattle (Washington), [ca 1916]. — 1 impr. photoméc. (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [Deathmasks - Hugo Gerlot - Abraham Rabinowitz - Gus Johnson - Felix Baran - John Looney]. — Seattle, WA. USA : IWW__ Seattle (Washington), [ca 1916]. — 1 photo (argentique) (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; [y ?] × [x ?] cm.
- notice : [Funeral of Baran, Gerlot and Looney]. — Seattle, WA. USA : IWW__ Seattle (Washington), 1916. — 1 impr. photoméc. (carte postale), coul. (couleurs : sépia) ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [F. Domela Nieuwenhuis - Recht Voor Allen - De Vrije Socialist]. — [S.l.] : [s.n.], [post1916]. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [F. Domela Nieuwenhuis - Recht voor Allen - De Vrije Socialist]. — [S.l.] : [s.n.], [post1916]. — 1 phototypie (carte postale), coul. (couleurs : teinte bleue) ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [Madeleine Vernet - ... à Ceux qui sont responsables]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), 1916. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9,5 ?] × [13,8 ?] cm.
- notice : [Madeleine Vernet - Aux Révolutionnaires Russes]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), [1916 ?]. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [Madeleine Vernet : La Chair à Canon]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), 1916. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [Madeleine Vernet : La Main Noire]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), 1916. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [L’Avenir Social - Victor Hugo - Bêtise de la Guerre]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), [ca 1916]. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [Madeleine Vernet - L’internationale]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), 1916. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [Madeleine Vernet : La Chair à Canon]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), 1916. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [L’Avenir Social - Victor Hugo : Fable ou Histoire]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), [1916 ?]. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [Madeleine Vernet : Aux mères !]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), 1916. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; 9 × 14 cm.
- notice : [Francisco Ferrer Libre-Penseur et pédagogue espagnol]. — Lausanne (Suisse) ; Evian-les-Bains : [s.n.], [ca 1916]. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [14 ?] × [9 ?] cm.
- notice : [Madeleine Vernet - La Chair à Canon]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), [post1916]. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [Madeleine Vernet : La Main Noire]. — Épone (S.-et-O.) : Avenir Social (l’), 1916. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; [9 ?] × [14 ?] cm.
- notice : [Besançon - Rue Charles-Fourrier]. — Besançon : Docks Franc-Contois, [ca 1916]. — 1 phototypie (carte postale), n. et b. ; 9 × 14 cm.
[CP, portrait photo du militant anarchiste italo-américain Aldino Felicani (1891-1967) vers 1915.]
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[CP chinoise, avec les portraits des principaux protagonistes de "La propagande par le fait" et la date de leurs actions.
Dans le bas de gauche à droite : Sante Caserio (1894), Auguste Vaillant (1893), Ravachol (1892), Emile Henry (1894) et en haut de droite à gauche : Gaetano Bresci (1900), Mateo Morral (1908, mais c’est en fait 1906) et un inconnu, (peut-être Antoine Cyvoct) (en 1906 ?) .
Carte écrite en espéranto et postée le 22-10-1915 de Macao d’un certain Mudam qui donne son adresse.]
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(1906) ............ (1908)......... (1900)..........
(1894)............. (1893)......... (1892)......... (1894)...................................................................................................
.........................................................................................
.........................................................................................
.........................................................................................au verso :
.........................................................................................
Fuj-Min Lernejo, Kantono
[CP italienne. Dessin, représentation d’une nihiliste russe qui viendrait poser maintenant ses bombes en Occident... ( avec une traduction approximative en français).
DYNAMITE
POSA-PIANO !
DINAMITEVENEZIANI 914
La nichilista : Per la redenzione
dei Popoli la mia azione sarà
più proficua in occidente !
[Épone (S.-et-O.), portrait de Madeleine Vernet et son poème pacifique : "Moissons Futures".]
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Éditions de "l’AVENIR SOCIAL"
Épone (S.-et-O.) n° 4
Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
MOISSONS FUTURES
O ne permettons plus jamais qu’à nos enfants
On parle encor de gloire, et de guerre, et de haine ;
Préparons des esprits la récolte prochaine
En jetant du grain pur sur ce jeune printemps
Semons, semons l’Idée, et qu’elle germe et lève,
Que ce soleil : l’Amour ! lui verse ses rayons ;
Et que notre moissons sur nos vivants sillons
Se dresse en frémissant, bouillonnante de sève.
Semons, semons le grain d’où naîtront les grands Coeurs !
- Si la tâche est immense, amis, elle est auguste ;
Elevons vers le beau notre âme ardente et juste,
Et d’un noble idéal soyons les précurseurs.
Pour laver du présent la fureur criminelle,
Tournons vers l’Avenir l’effort de nos cerveaux ;
Et graves saluons, au seuil des temps nouveaux,
- Jeune éternellement - la Pensée éternelle !
Madeleine VERNET
Mai 1916
[Épone (S.-et-O.), portrait de Madeleine Vernet et son poème "Haïr" écrit en 1905.]
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Éditions de "l’AVENIR SOCIAL"
Épone (S.-et-O.)
n° 1
Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
VIEILLES PAGES
_____________
HAÏR
____
Haïr n’est quelquefois qu’une forme d’amour ;Haïr le mal, haïr le laid, haïr la haine ;Sentir sourdre en son cœur, comme d’une urne pleine,Le Cri réprobateur, longtemps inexprimé.Lancer l’appel vengeur pour un peuple opprimé ;Condamner sans remords et d’une âme sereine,Le bourreau criminel qui pesa sur la chaîne,Et le tyran maudit, pas la force acclamé.Souffrir pour les petits qu’on broie et qu’on opprime,Saigner pour le penseur qu’on rejette à l’abime ;Et vibrer, en révolte, à chaque iniquité ;C’est être épris aussi de la grande justice,Etre prêt à donner sa vie en sacrifice,Et la haine, alors n’est qu’une immense bonté.Madeleine Vernet
Janvier 1905
[CP portrait de l’anarchiste Pierre Martin (1856-1916) à son lit de mort.]
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PIERRE MARTIN A SON LIT DE MORT
Après toute une ardente vie consacrée à la défense des opprimés,
Anarchiste, il est mort doucement avec la conscience tranquille du devoir accompli.
[CP photo américaine, portrait de l’anarchiste John Beverley Robinson.]
[CP photo américaine du corps d’Abraham Rabinowitz, un des cinq wobblies (membres des I.W.W.) tué lors de la fusillade déclenchée par des milices patronales contre les militants des IWW sur le ferry "Verona" dans le port d’Everett, le 5 novembre 1916. Ville où les wobblies venus de Seattle, voulaient débarquer afin d’y affirmer la liberté de parole et le droit de s’organiser suite à la répression que subissait le syndicat à Everett.]
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au verso :
DIED FOR FREE SPEECH !
THE EVERETT MASSACRE
Bloody Sunday, Nov 5, 1916
Send help to : Box 1878, Seattle, Wash.
[CP photo américaine du corps de Gus Johnson, un des cinq wobblies (membres des I.W.W.) tué lors de la fusillade déclenchée par des milices patronales contre les militants des IWW sur le ferry "Verona" dans le port d’Everett, le 5 novembre 1916. Ville où les wobblies venus de Seattle, voulaient débarquer afin d’y affirmer la liberté de parole et le droit de s’organiser suite à la répression que subissait le syndicat à Everett.]
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au verso :
DIED FOR FREE SPEECH !
THE EVERETT MASSACRE
Bloody Sunday, Nov 5, 1916
Send help to : Box 1878, Seattle, Wash.
[CP photo américaine du corps de Felix Baran, un des cinq wobblies (membres des I.W.W.) tué lors de la fusillade déclenchée par des milices patronales contre les militants des IWW sur le ferry "Verona" dans le port d’Everett, le 5 novembre 1916. Ville où les wobblies venus de Seattle, voulaient débarquer afin d’y affirmer la liberté de parole et le droit de s’organiser suite à la répression que subissait le syndicat à Everett.]
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au verso :
DIED FOR FREE SPEECH !
THE EVERETT MASSACRE
Bloody Sunday, Nov 5, 1916
Send help to : Box 1878, Seattle, Wash.
[CP photo américaine des corps de John Looney, Hugo Gerlot, Felix Baran et Abraham Rabinowitz, quatre des cinq wobblies (membres des I.W.W.) tués lors de la fusillade déclenchée par des milices patronales contre les militants des IWW sur le ferry "Verona" dans le port d’Everett, le 5 novembre 1916. Ville où les wobblies venus de Seattle, voulaient débarquer afin d’y affirmer la liberté de parole et le droit de s’organiser suite à la répression que subissait le syndicat à Everett.]
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au verso :
DIED FOR FREE SPEECH !
THE EVERETT MASSACRE
Bloody Sunday, Nov 5, 1916
Send help to : Box 1878, Seattle, Wash.
[CP photo américaine du corps de Hugo Gerlot, un des cinq wobblies (membres des I.W.W.) tué lors de la fusillade déclenchée par des milices patronales contre les militants des IWW sur le ferry "Verona" dans le port d’Everett, le 5 novembre 1916. Ville où les wobblies venus de Seattle, voulaient débarquer afin d’y affirmer la liberté de parole et le droit de s’organiser suite à la répression que subissait le syndicat à Everett.]
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au verso :
DIED FOR FREE SPEECH !
THE EVERETT MASSACRE
Bloody Sunday, Nov 5, 1916
Send help to : Box 1878, Seattle, Wash.
[CP photo américaine du corps de John Looney, un des cinq wobblies (membres des I.W.W.) tué lors de la fusillade déclenchée par des milices patronales contre les militants des IWW sur le ferry "Verona" dans le port d’Everett, le 5 novembre 1916. Ville où les wobblies venus de Seattle, voulaient débarquer afin d’y affirmer la liberté de parole et le droit de s’organiser suite à la répression que subissait le syndicat à Everett.]
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au verso :
DIED FOR FREE SPEECH !
THE EVERETT MASSACRE
Bloody Sunday, Nov 5, 1916
Send help to : Box 1878, Seattle, Wash.
[CP photo américaine des corps de John Looney, Hugo Gerlot, Felix Baran et Abraham Rabinowitz, quatre des cinq wobblies (membres des I.W.W.) tués lors de la fusillade déclenchée par des milices patronales contre les militants des IWW sur le ferry "Verona" dans le port d’Everett, le 5 novembre 1916. Ville où les wobblies venus de Seattle, voulaient débarquer afin d’y affirmer la liberté de parole et le droit de s’organiser suite à la répression que subissait le syndicat à Everett.]
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JOHN LOONEY
HUGO GERLOT
FELIX BARAN
ABARAHAM RABINOWITZ
[CP photo américaine des masques mortuaireS de Hugo Gerlot, Abraham Rabinowitz, Gus Johnson, Felix Baran et John Looney, les cinq wobblies (membres des I.W.W.) tués lors de la fusillade déclenchée par des milices patronales contre les militants des IWW sur le ferry "Verona" dans le port d’Everett, le 5 novembre 1916. Ville où les wobblies venus de Seattle, voulaient débarquer afin d’y affirmer la liberté de parole et le droit de s’organiser suite à la répression que subissait le syndicat à Everett.]
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HUGO GERLOT
ABRAHAM RABINOWITZ
GUS JOHNSON
FELIX BARAN
JOHN LOONEY
[CP photo américaine vue des funérailles, le 18 novembre 1916, de Felix Baran, Hugo Gerlo et John Looney, trois des cinq wobblies (membres des I.W.W.) tués lors de la fusillade déclenchée par des milices patronales contre les militants des IWW sur le ferry "Verona" dans le port d’Everett, le 5 novembre 1916. Ville où les wobblies venus de Seattle, voulaient débarquer afin d’y affirmer la liberté de parole et le droit de s’organiser suite à la répression que subissait le syndicat à Everett.]
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FUNERAL OF BARAN, GERLOT and LOONEY
Nov. 18. 1916
[CP des Pays-Bas , montage photo des deux journaux publiés entre 1886 et 1916 par Ferdinand Domela Nieuwenhuis, numéro du 7 septembre 1887 de "Recht voor Allen" et numéro du 26 février 1916 de "De Vrije Socialist".]
RECHT VOOR ALLEN
DE VRIJE SOCIALIST
1886 - 1916
F. DOMELA NIEUWENHUIS
[CP des Pays-Bas , montage photo des deux journaux publiés entre 1886 et 1916 par Ferdinand Domela Nieuwenhuis, numéro du 7 septembre 1887 de "Recht voor Allen" et numéro du 26 février 1916 de "De Vrije Socialist", sur fond bleu.]
RECHT VOOR ALLEN
DE VRIJE SOCIALIST
1886 - 1916
F. DOMELA NIEUWENHUIS
[Épone (S.-et-O.), portrait de Madeleine Vernet et poème "...à Ceux qui sont responsables".]
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Éditions de "l’AVENIR SOCIAL"
Épone (S.-et-O.)
n° 5
Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
... à Ceux qui sont responsablesJe ne crois pas aux dieux des foules ; mais je croisQue par delà les temps, les hommes et les lois,Il est une justice éternelle, immuable,Qui sera pour les grands quelque jour redoutable ;Et qui, nous démasquant leurs criminels secrets,Viendra leur demander compte de leurs forfaits.Pour que l’arrêt vengeur du destin s’accomplisseQuelle forme prendra cette haute justice ?- Nul ne peut le prévoir ; mais s’il faut qu’elle soitTerrible et dure, ô grands vous n’avez pas le droitDe l’accuser, Si pour exprimer sa colèreElle prend des accents de la voix populaire,Et si c’est un remous du peuple révoltéQui vous porte sa fière inflexibilité ;C’est qu’elle aura voulu, dans sa ferme sagesse,Que la main du martyr devint la main qui blesse ;C’est qu’elle aura pensé que le droit de punirN’appartenait vraiment qu’à la main du martyr.- Oui, ce jour doit venir - ô puissants de ce monde,Entendez-vous déjà monter sa voix qui gronde ?Ecoutez sa rumeur, et tremblez en songeantQue nul jamais n’a pu refouler l’Océan...MADELEINE VERNET
Juin 1916
[Épone (S.-et-O.), portrait de Madeleine Vernet et poème "Aux révolutionnaires Russes", écrit à Paris, en novembre 1903.]
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Éditions de "l’AVENIR SOCIAL"
Épone (S.-et-O.)
Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
Pages d’hier ...
... et d’aujourd’hui.à F. Numietska.
Aux Révolutionnaires RussesNobles persécutés, victimes de tous tempsAuxquels on vola tout : liberté, paix et terre ;Martyrs des tzars, martyrs des prêtres et des grands ;- O ! ne calmez jamais votre juste colère.Ainsi qu’un feu sacré, sous vos crânes grondants,Attisez-la sans cesse ; et laissez le cratèreDe haine - qu’en vos coeurs ot nourri les tyrans -Bouillonner ardemment en une lave austère.Gardez le souvenir de toutes les rancoeursDont vous ont abreuvés vos infâmes vainqueurs,Afin qu’au jour prochain dont j’entrevois l’aurore,Enfin prêts, résolus, vous dressant tout à coup,Vous clamiez un appel vibrant qui fasse écloreLa Révolte, d’un bout du monde à l’autre bout.MADELEINE VERNET.
Paris, novembre 1903.
[CP série de poésies pacifistes de Madeleine Vernet, ici "Chair à canon".]
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La Chair à Canon
L’enfant, sur les genoux de la mère, repose.
- Sur sa bouche adorable une goutte de lait
Perle encore ; et léger un souffle d’oiselet
Soulève le satin de sa poitrine rose.Un rayon de soleil sur le front pur se pose
Dorant les fins cheveux du frêle enfantelet ;
Le zéphir le caresse ; et, pour le contempler,
Un papillon rêveur abandonne une rose.Et la mère au sein nu, le regard triomphant,
Avec un tendre orgeuil admire son enfant
Doux fruit de sa robuste et splendide jeunesse.Mais dans son antre noir le vieil Ogre a dit - "Non !-
"Je ferai de la joie, de femme une détresse,
"En broyant cette chair, un jour, sous mon canon."MADELEINE VERNET
Janvier 1916.
[CP des éditions de " L’Avenir Social ", poésie contre la guerre de Madeleine Vernet (en médaillon). Pas de numéro sur cette carte.]
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Éditions de " L’AVENIR SOCIAL "
Épône (S.-et-O.)
La Main Noire
Cependant que la Mort brutalement travaille
Et fauche sans repos, sur les champs de batalle,
Les pères arrachés des bras de leurs enfants ;
La main de Loyola, sournoisement, dans l’ombre,
Auprès de l’Orphelin a repris l’oeuvre sombre
Qu’elle a poursuivie en leurs temps.Le père n’est plus là, la mère sans défense
Et sans ressource ; - hélas ! aussi sans clairvoyance -
Va livrer ses enfants à la perfide main
Que des siècles durant a jeté la semence
De mensonge, d’erreur, de haine et d’ignorance,
Sur le champ de l’esprit humain.- O ne permettons pas ce vol des consciences,
Élevons des cerveaux vers les saines sciences
Qui font les coeurs plus purs, plus nobles et plus grands ;
Et nous ressouvenant des leçons de l’histoire
Pour sauver l’Avenir, empêchons la Main NoireMADELEINE VERNET
Avril 1916
Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
[CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, poème anti-guerre de Victor Hugo, tiré de son "Année Terrible".]
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Editions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 4Bêtise de la Guerre
Ouvrière sans yeux, Penélope imbécile ;
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
O buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraînes l’homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si, pour le bestial tu chasses l’animal.
Si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?VICTOR HUGO.
(L’Année Terrible).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
[CP de L’Avenir Social, poème internationaliste contre la guerre de Madeleine Vernet (en médaillon).]
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Éditions de " l’ AVENIR SOCIAL
Épône (S.-et-O.)
n° 6L’Internationale
Parce que les tyrans assoiffés de puissance
Ont jeté sur l’Europe un cauchemar hideux ;
Parce que nous voyons se déchirer entre eux
Les peuples aveuglés par leur noire ignorance...- Il serait donc perdu sans espoir de retour
Notre cher idéal d’universel amour ?Non, non ce n’est pas vrai, - gardons la foi, nous autres -
Non tout n’a pas sombré dans l’océan sanglant ;
Notre idéal d’hier il est toujours vivant
Dans nos coeurs déchirés, nos coeurs saignants d’apôtres.- Dormez, dormez, ô morts en vos tristes tombeaux,
La tempête n’a pas éteint tous les flambeaux.
.........................................................................
Oui, nous la chanterons, l’Internationale,
Lorsque ceux qu’on opprime auront enfin compris
Qu’il n’est point de frontière, hors celle des esprits ;
- Lorsqu’ils iront clamant leur marche triomphale,
Après avoir conquis l’immense liberté ;
Quand l’Homme pour patrie aura l’Humanité...- Alors, nous chanterons l’Internationale ! -
MADELEINE VERNET
Juillet 1916.Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
[CP des éditions de "L’Avenir Social" série de poésies pacifistes de Madeleine Vernet, ici "Chair à canon".]
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Éditions de " L’AVENIR SOCIAL "
Épône (S. et-O.)
N° 1La Chair à Canon
L’enfant, sur les genoux de la mère, repose
- Sur sa bouche adorable une goutte de lait
Perle encore ; et léger un souffle d’oiselet
Soulève le satin de sa poitrine rose.Un rayon de soleil sur le front pur se pose
Dorant les fins cheveux du frêle enfantelet ;
Le zéphir le caresse ; et, pour le contempler,
Un papillon rêveur abandonne une rose.Et la mère au sein nu, le regard triomphant,
Avec un tendre orgeuil admire son enfant
Doux fruit de sa robuste et splendide jeunesse.Mais dans son antre noir le vieil Ogre a dit - "Non !-
"Je ferai de la joie, de femme une détresse,
"En broyant cette chair, un jour, sous mon canon."MADELEINE VERNET
Janvier 1916.
- Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER -
[CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo, tiré des "Châtiments".]
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Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 3FABLE OU HISTOIRE
Un jour, maigre et sentant un royal appétit,
Un singe d’une peau de tigre se vétit.
Le tigre avait été méchand : lui, fut atroce.
Il avait endossé le droit d’être féroce.
Il se mit à grincer des dents criant : " Je suis
Le vainqueur des halliers, le roi sombre des nuits."
Il s’embusqua, brigand des bois, dans les épines ;
Il entassa l’horreur, le meurtre , les rapines,
Egorgea les passants, dévasta la forêt,
Fit tout ce qu’avait fait la peau qui le couvrait.
Il vivait dans un antre, entouré de carnage.
Chacun, voyant la peau, croyait au personnage.
Il s’écriait, poussant d’affreux rugissements :
" Regardez, ma caverne est pleine d’ossements ;
Devant moi, tout recule et frémit, tout émigre,
tout tremble ; admirez-moi, voyez, je suis un tigre ! "
Les bêtes l’admiraient, et fuyaient à grands pas.
Un belluaire vint, le saisit dans ses bras,
Décrira cette peau comme on déchire un linge,
Mit à nu ce vainqueur, et dit : Tu n’est qu’un singe !
VICTOR HUGO.
(Les Châtiments).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
[Épone (S.-et-O.), portrait de Madeleine Vernet et poème pacifiste contre les jeux guerriers "Aux Mères !".]
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Éditions de "L’AVENIR SOCIAL"
Épône (S.-et-O.)
n° 2 - Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
AUX MÈRES !
Mères, quand vos enfants font jouer sous leurs doigts
Leur sabre de fer-blanc ou leur fusil de bois ;
Quand ils s’en vont traînant au bout d’une ficelle,
Sur un affût boiteux, un canon qui chancelle ;
Lorsqu’ils font manoeuvrer leurs fantassins de plomb,
Puis massacrent gaiement l’innocent bataillon ;
Lorsqu’ils se font entre eux des guerres de pygmées
En simulant l’ardeur farouche des armées ; -
Vous riez de leurs jeux ........... Mères vous avez tort
De rire quand vos fils font un jeu de la mort.
N’évoquez-vous donc point, devant leurs fréles armes.
Celles qui vous feront un jour verser des larmes ?
Car ce qui vous amuse alors qu’ils sont enfants
Déchirera vos coeurs lorsqu’ils auront vingt ans.
Ayez donc un peu plus de raison, pauvres mères,
Et ne vous bercez point de fragiles chimères.
Le coeur de vos enfants et tout entre vos mains,
A vous de les guider vers de nobles chemins.
Les avoir enfantés ne doit point vous suffire,
Votre plus belle tâche est de les bien instruire :
- Mères, berceau sacré de toute humanité,
Semez, semez l’amour et la fraternité !MADELEINE VERNET.
Mars 1916.
[CP franco-suisse de la Libre Pensée Internationale, portrait de Francisco Ferrer, libre-penseur et pédagogue espagnol. A noter que cette carte de la correspondance de Léon Prouvost provient d’une perquisition de la police effectuée à son domicile le 27 juillet 1921.]
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FRANCISCO FERRER
LIBRE-PENSEUR ET PÉDAGOGUE ESPAGNOL
1859-1909
Assassiné par un tribunal militaire, à l’instigation des cléricaux, et avec l’assentiment du roi Alphonse XIII, pour avoir fondé dans un pays d’illettrés des écoles laïques
Il tomba héroïquement sous les balles
le 13 octobre 1909
au verso :
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[CP des éditions de "L’Avenir Social" série de poésies pacifistes de Madeleine Vernet, ici "La Chair à canon".]
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Éditions de " L’AVENIR SOCIAL "
Épône (S. et-O.)
n° 1La Chair à Canon
L’enfant, sur les genoux de la mère, repose
- Sur sa bouche adorable une goutte de lait
Perle encore ; et léger un souffle d’oiselet
Soulève le satin de sa poitrine rose.Un rayon de soleil sur le front pur se pose
Dorant les fins cheveux du frêle enfantelet ;
Le zéphir le caresse ; et, pour le contempler,
Un papillon rêveur abandonne une rose.Et la mère au sein nu, le regard triomphant,
Avec un tendre orgeuil admire son enfant
Doux fruit de sa robuste et splendide jeunesse.Mais dans son antre noir le vieil Ogre a dit - "Non !-
"Je ferai de la joie, de femme une détresse,
"En broyant cette chair, un jour, sous mon canon."MADELEINE VERNET
Janvier 1916.
- Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER -
[CP des éditions de " L’Avenir Social ", poésie contre la guerre de Madeleine Vernet.]
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Éditions de " L’AVENIR SOCIAL "
Épône (S.-et-O.)
n° 3
La Main Noire
Cependant que la Mort brutalement travaille
Et fauche sans repos, sur les champs de batalle,
Les pères arrachés des bras de leurs enfants ;
La main de Loyola, sournoisement, dans l’ombre,
Auprès de l’Orphelin a repris l’oeuvre sombre
Qu’elle a poursuivie en leurs temps.Le père n’est plus là, la mère sans défense
Et sans ressource ; - hélas ! aussi sans clairvoyance -
Va livrer ses enfants à la perfide main
Que des siècles durant a jeté la semence
De mensonge, d’erreur, de haine et d’ignorance,
Sur le champ de l’esprit humain.- O ne permettons pas ce vol des consciences,
Élevons des cerveaux vers les saines sciences
Qui font les coeurs plus purs, plus nobles et plus grands ;
Et nous ressouvenant des leçons de l’histoire
Pour sauver l’Avenir, empêchons la Main NoireMADELEINE VERNET
Avril 1916
Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
[CP animée de la rue Charles Fourier à Besançon (A noter l’orthographe avec deux r).]