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[Levallois-Perret- Metro - Station Louise Michel]

titre :
[Levallois-Perret- Metro - Station Louise Michel]
adresse :
. — Paris : GL__,
description technique (h × l) :
. — 1 tirage numérique (carte postale), coul. (couleurs  : quadri ) ; 14,8 × 10,5 cm.
notes :
descriptif :


[CP photo. Vue de la plaque d’information sur Louise Michel à l’intérieur de la station du Métro Louise Michel à Levallois-Perret.]

texte :

LG784-LEVALLOIS-PERRET-METROPOLITAIN
Station Louise Michel

métro mémoire
histoire(s) de métro

Louise Michel
La Vierge rouge

Née en 1830, Louise Michel est la fille d’un châtelain et des sa servante. Elevée dans une atmosphère "voltairienne", elle devient institutrice, écrit des poèmes, et rencontre Victor Hugo à l’âge de 21 ans. Certains prétendent qu’ils auraient eu une liaison, peut-être même une petite fille prénommée Victorine, mes ces hypothèses n’ont jamais été confirmées.

En 1869, elle collabore à divers journaux d’opposition et fréquente les réunions publiques où elle rencontre Jules Vallès, Eugène Varlin, mais aussi Théophile Ferré, qu’elle aime passionnément, et Georges Clemenceau, qui restera son ami jusqu’au bout. En 1870, comme la grande majorité des Parisiens, elle refuse de capituler devant les troupes prussiennes. Avec les fédérés, elle participe à la Commune et tient tête au gouvernement de Thiers réfugié à Versailles. Mais la Commune de Paris, qui voulait promouvoir les idéaux des différents courants socialistes, est écrasée dans le sang : 30 000 personnes sont massacrées, 38 000 sont emprisonnées, et plus de 13 000 condamnées en conseil de guerre.

Devant ses juges, Louise Michel réclame la peine capitale : "J’appartiens tout entière à la révolution sociale et je déclare accepter la responsabilité de tous mes actes (...). Vous êtes des hommes et moi, je ne suis qu’une femme, et pourtant je vous regarde en face (...). Si vous n’êtes pas des lâches, tuez-moi. Victor Hugo, qui assiste au procès, lui dédie un poème, Viro Major : "Ayant vu le massacre immense, le combat/Le peuple sur la croix. Paris sur son grabat/La pitié formidable était dans tes paroles."

Finalement condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie, elle y dénonce la condition des Canaques. De retour à Paris en 1880, elle se réclame du mouvement anarchiste, et parcourt l’Europe pour défendre la cause des travailleurs. En 1905, elle meurt à Marseille, à l’âge de 75 ans. Enterrée à Levallois-Perret, elle est la seule femme à donner son nom à une station de métro, Vallier, rebaptisée Louise Michel en 1945.


sources :
 
cotes :
 


Série : Série GL