A. Burndray
Un travailleur conscient ne frappe ni un enfant, ni un animal, aucun être sans défense ; il ne saurait être un lâche.
Un travailleur qui frappe son cheval manque à la solidarité ouvrière ; il maltraite un travailleur comme lui ; il abuse de sa bête qu’il a le devoir de soigner et de protéger, et il montre ainsi au patron l’exemple d’une exploitation abusive du faible par le fort, dont il sera victime à son tour.
au verso :
Seul, a le droit de se dire civilisé, celui qui traite avec une égale justice et une égale bonté, tout ce qui souffre, petits et faibles, gens et betes.