KOENINSTEING DIT RAVACHOL
A-T-ON RAISON
De racler
Et de sarcler
Les saletés
De la société ?
E. F.
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[CP, portait de Ravachol entre deux gendarmes, et petite poésie interrogative et ambigüe.]
KOENINSTEING DIT RAVACHOL
A-T-ON RAISON
De racler
Et de sarcler
Les saletés
De la société ?
E. F.
[CP de la mise à prix des trois principaux membres de la Bande à Bonnot, par la Banque (Société Générale). En médaillons : Garnier, Carouy et Bonnot, entourés d’armes.]
LES BANDITS DE PARIS
Photographies de Garnier, Carouy et Bonnot, les principaux auteurs (présumés) des crimes en automobiles de la Rue Ordener, de la Place du Havre, de la Forêt de Sénart (Montgeron) et de la Banque de la Société Générale à Chantilly.
AVIS AUX DÉTECTIVES AMATEURS
La Société Générale offre une prime de 100,000 FRANCS à la personne qui fera découvrir ou arrêter les coupables !!!
J. DECLERCQ. BA
[CP d’Angerville (S.-&-O.), discours lors des obsèques du gendarme Dormoy, tué le 31 janvier 1912 dans une fusillade avec deux cambrioleurs liés à la Bande à Bonnot : Joseph Léon Renard ( 26 janvier 1885 - guillotiné le 2 février 1913 à Versailles) et Alexandre Britannicus (17 mars 1891 - 31 janvier 1912) qui trouvera également la mort dans la fusillade.
/B_tout>
1274. ANGERVILLE (S.-&-O.) - 3 Février 1912
Obsèques du Brigadier de Gendarmerie Dormoy, victime du devoir, tué par des cambrioleurs anarchistes
Dicours du Colonel Thiébault, Commandant la Légion de Gendarmerie de la SeineORLÈANS
[CP d’Angerville (S.-&-O.), obsèques du gendarme Dormoy, tué le 31 janvier 1912 dans une fusillade avec deux cambrioleurs liés à la Bande à Bonnot : Joseph Léon Renard ( 26 janvier 1885 - guillotiné le 2 février 1913 à Versailles) . et Alexandre Britannicus (17 mars 1891 - 31 janvier 1912) qui trouvera également la mort dans la fusillade.
/B_tout>
1275. ANGERVILLE (S.-&-O.) - 3 Février 1912
Obsèques du Brigadier de Gendarmerie Dormoy, victime du devoir - Le cortège funèbre se rendant à la gare.ORLÈANS
[CP d’Angerville (S.-&-O.), obsèques du gendarme Dormoy, tué le 31 janvier 1912 dans une fusillade avec deux cambrioleurs liés à la Bande à Bonnot : Joseph Léon Renard ( 26 janvier 1885 - guillotiné le 2 février 1913 à Versailles) . et Alexandre Britannicus (17 mars 1891 - 31 janvier 1912) qui trouvera également la mort dans la fusillade.
/B_tout>
1276. ANGERVILLE (S.-&-O.) - 3 Février 1912
Obsèques du Brigadier de Gendarmerie Dormoy, victime du devoir - Le cortège funèbre se rendant à la gare.ORLÈANS
[CP de "l’en dehors" d’E. Armand. Portrait de libertad avec le journal "l’anarchie", petite biographie et citations.]
Albert LIBERTAD et " l’anarchie "
Albert LIBERTAD (1876-1908) duquel la photographie ci-contre n’est pas l’une des meilleures, fut l’initiateur et l’animateur du journal L’ANARCHIE (premier numéro le 13 avril 1905). Son nom disparaît de la manchette de cet hebdomadaire le 17 novembre 1908, au lendemain de sa mort. A titre de documentation, nous reproduisons en nous servant du cliché original, les principales piqûres d’aiguille éditées par cette feuille, papillons dont les copains anarchistes de ce temps-là tapissaient toutes les surfaces qu’ils pouvaient atteindre : murs, parois et banquettes de véhicules de transport en commun et jusqu’au arbres des forêts, promenades et des boulevards, au grand scandale des bourgeois et des officiels cela va sans dire.
"Le luxe du bourgeois est payé avec le sang du pauvre. En sera-t-il toujours ainsi ?"
Vive l’anarchie !
"Qu’on prostitue son cerveau, ses bras, son bas-ventre, c’est toujours la prostitution et l’esclavage."
Vive l’anarchie !
Le soldat est un ouvrier qui revêt pendant deux ans un costume ridicule pour tuer ses camardes d’atelier afin d’obéir aux patrons !
Vive l’anarchie !
La caserne est l’école du crime, de l’alcoolisme, de la fainéantise. Qu’y va-t-on faire ?
Vive l’anarchie !
La monnaie est une valeur fictive et mensongère. Le travail est la plus grande richesse. Prenons notre place
Vive l’anarchie !
L’homme qui vote dépose sa volonté dans une boite afin de la reprendre au bout de quatre ans.. Si on le lui permet
Vive l’anarchie !
au verso :
Édition de l’en dehors, 22, cité St-Joseph, ORLÉANS