En amants de la vie,
Par la camaraderie,
Nous formerons l’anarchie
Eugène Petit
L’AMOUR LIBRE
au verso :
Travail en Camaraderie
Imprimerie des Causeries Populaire, 22 rue de la Barre
Accueil > Catégories > zone 4c. complément date > [aaaa ?] date incertaine [
[
?]
[CP du journal "L’Anarchie" de Libertad. Dessin d’Eugène Petit pour illustrer un couple d’amoureux lisant.]
En amants de la vie,
Par la camaraderie,
Nous formerons l’anarchieEugène Petit
L’AMOUR LIBRE
au verso :
Travail en Camaraderie
Imprimerie des Causeries Populaire, 22 rue de la Barre
[CP Photo d’un groupe avec vélos et journaux dont "Le Libertaire" et "La Bataille Syndicaliste". Décor champêtre non situé. A noter qu’au moins six personnes arborent une médaille.
- Le Libertaire
- La Bataille Syndicaliste
[CP photo groupe de personnes avec journaux dont : La Bataille Syndicaliste, La Camisarde, Le Cheminot Fédéraliste et Le Libertaire. Cette photo a été prise le 22 juin 1913, comme en témoigne la Une du quotidien "La Bataille Syndicaliste" (voir sur le site de la BNF).
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/b...
La Bataille Syndicaliste
La Camisarde
Le Cheminot Fédéraliste
Le Libertaire.
[Vue du monument édifié dans la capitale belge, dédié à Francisco Ferrer, exécuté par la monarchie cléricale espagnole le 13 octobre 1909].
BRUXELLES
Monument Ferrer
[CP portrait de Francis de Pressensé (1853-1914), journaliste et homme politique, ardent dreyfusard, un temps proche des anarchistes.]
/B_tout>
Francis DE PRESSENSÉ
Président de la Ligue des Droits de l’Homme
[CP vue du carrefour entre l’Avenue Elisée Reclus et l’Avenue Sylvestre de Sacy.]
/B_tout>
2069 ter PARIS (VIIe arrt) - Avenue Elisée Reclus
à l’Avenue Sylvestre de SacyF. F.
Paris
[CP vue de la route de Tours à Nevers à Véretz Indre-et-Loire, (et non Vérety), lieu de naissance du poète libertaire Eugène Bizeau (1883-1989). Poésie "Matin de Mai". Lire : "Flotte un parfum de rêverie" et non "Flotte du parfum de rêverie.]
/B_tout>
Matin de Mai *
1Baissant la plaine en jupe verte,
Le jour est bleu comme les yeux
De la pervenche à pleine ouverte
Aux rayons d’or venus des cieux.
Eugène BIZEAU.1. - VÉRETY (I.-et-L.). - Route de Tours à Nevers
Musique (piano et chant), à la Chanson du Peuple, 8, rue St-Joseph, Paris
[CP vue du vieux moulin à Véretz Indre-et-Loire, (et non Vérety), lieu de naissance du poète libertaire Eugène Bizeau (1883-1989). Poésie "Matin de Mai"]
/B_tout>
Matin de Mai *
3Sur le miroir des eaux tranquilles,
Près des vieux saules familiers,
La brise incline au long des îles
Le front pensif des peupliers,
Eugène BIZEAU.3. - VÉRETY (I.-et-L.). - Le Vieux Moulin
Musique (piano et chant), à la Chanson du Peuple, 8, rue St-Joseph, Paris
[CP vue de la rue chaude à Véretz Indre-et-Loire, (et non Vérety), lieu de naissance du poète libertaire Eugène Bizeau (1883-1989). Poésie "Matin de Mai"]
/B_tout>
Matin de Mai *
4Contant fleurette aux herbes folles,
Que sa gaîté tient en éveil,
Le papillon dans les corolles
Boit à la gloire du soleil.
Eugène BIZEAU.4. - VÉRETY (I.-et-L.). - Rue Chaude
Musique (piano et chant), à la Chanson du Peuple, 8, rue St-Joseph, Paris
[CP vue des bords du Cher à Véretz Indre-et-Loire, (et non Vérety), lieu de naissance du poète libertaire Eugène Bizeau (1883-1989). Poésie "Matin de Mai"]
/B_tout>
Matin de Mai *
5Dans les sillons le seigle en herbe
Dressant l’orgueil de ses épis,
Cherche déjà l’or de sa gerbe
Dans la splendeur des infinis.
Eugène BIZEAU.5. - VÉRETY (I.-et-L.). - Les Bords du Cher
Musique (piano et chant), à la Chanson du Peuple, 8, rue St-Joseph, Paris
[CP vue de la Place Paul-Louis Courrier à Véretz Indre-et-Loire, (et non Vérety), lieu de naissance du poète libertaire Eugène Bizeau (1883-1989). Poésie "Matin de Mai"]
/B_tout>
Matin de Mai *
6Parmi la mousse ardente et blonde
Où sont éclos ses fols plaisirs
Le grillon chante et vagabonde
Avec l’objet de ses désirs
Eugène BIZEAU.6. - VÉRETY (I.-et-L.). - Place Paul-Louis Courrier
Musique (piano et chant), à la Chanson du Peuple, 8, rue St-Joseph, Paris
[CP vue des iles à Véretz Indre-et-Loire, (et non Vérety), lieu de naissance du poète libertaire Eugène Bizeau (1883-1989). Poésie "Matin de Mai"]
/B_tout>
Matin de Mai *
8Et sous l’immense et claire voûte
De qui son aile a pris de l’azur,
L’oiseau d’espoir trace la route
Par où viendra l’été futur.
Eugène BIZEAU.8. - VÉRETY (I.-et-L.). - Les Iles
Musique (piano et chant), à la Chanson du Peuple, 8, rue St-Joseph, Paris
[CP patriotique anti-allemande, dessin satirique d’H.G.Ibels. Un "Boche" avec son casque à pointe et armé de poignards s’apprête à poignarder comme un vulgaire "Apache" Marianne drapé dans sa diversité (dont l’anarchisme), mais celle-ci se dévoilant exhibe une armure et une épée telle une Jeanne-d’Arc ce qui provoque la fuite du truand. La mention "Guerre Sociale" laisse suggérer qu’il pourrait s’agir de la publication de Gustave Hervé, après son revirement en patriote forcené.]
ERREUR d’APACHE
...ALISME
SOCIALISME
ANARCHISME
TROIS ANS
DEUX ANS
RADICALISME
CLÉRICALISMEDESSIN D’H.G. IBELS
H. G. Ibels
- Je crois que voici le moment .... .... de foutre le camp vivement -
( Guerre Sociale )
(BC) N° 32
Reproduction interdite
[CP américaine de la célèbre Communauté religieuse utopiste et amour-libriste, Oneida dans l’Etat de New York. Vue du bâtiment des dortoirs.]
/B_tout>
Oneida Community Ltd. Dormitory, Oneida, N. Y.
au verso :
The Valentine-Souvenir Co., New York, Printed in U. S. A.
[CP illustrée d’Eugène Petit, (éditions de l’anarchie ? ) montrant des travailleu(ses)rs se rendant au travail.]
céruse
Dès le jeune âge
les fils et les filles des ouvriers
vont s’étioler se contaminer à l’atelier,
à l’usine, où leurs parents ont crevé
à la tâche.
Pourquoi ?Eug. Petit
au verso :
Édition de L’ANARCHIE, 22, rue de la Barre - Paris
[CP illustrée par Gravelle, l’ouvrier républicain vanté, mais affublé des outils d’ouvriers et de paysans.
Symboles utilisés : Ouvrier, prolétaire, usine ⚙ — Fusil — Outils d’Ouvriers ⚒ — Outils de Paysans — Bonnet phrygien — Usine, cheminées d’usines /B_tout>
Gravelle
PEUPLE SOUVERAIN , LION NATIONAL , MAITRE DU VOTE, ARBITRE DE MES DESTINÉE... !!.. MAIS PAR DESSUS TOUT , J’SUIS L’JACQUES, BON POUR ÉXÉCUTER L’BOULOT INFERNAL IMAGINÉ PAR LES SPÉCULATEURS
[CP espagnole. Portrait de l’anarchiste espagnole Soledad Villafranca, compagne de Francisco Ferrer.]
/B_tout>
Colección Nuevos Caninos - N° 17 - Soledad Villafranca
[CP espagnole, portrait de l’internationaliste anarchiste espagnol Rafael Farga Pellicer (vers 1840-1890). Série de la Collection "Nuevos Caminos". Attention carte tronquée.]
Colección Nuevos Caminos. - N° 14. - LAFARGA PELLICER
[CP, portrait photo du militant anarchiste italo-américain Aldino Felicani (1891-1967) vers 1915.]
/B_tout>
D. Mongiovi’, Photo Studio
4 Prince St., Boston, Mass.
[Épone (S.-et-O.), portrait de Madeleine Vernet et poème "Aux révolutionnaires Russes", écrit à Paris, en novembre 1903.]
/B_tout>
Éditions de "l’AVENIR SOCIAL"
Épone (S.-et-O.)
Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
Pages d’hier ...
... et d’aujourd’hui.à F. Numietska.
Aux Révolutionnaires RussesNobles persécutés, victimes de tous tempsAuxquels on vola tout : liberté, paix et terre ;Martyrs des tzars, martyrs des prêtres et des grands ;- O ! ne calmez jamais votre juste colère.Ainsi qu’un feu sacré, sous vos crânes grondants,Attisez-la sans cesse ; et laissez le cratèreDe haine - qu’en vos coeurs ot nourri les tyrans -Bouillonner ardemment en une lave austère.Gardez le souvenir de toutes les rancoeursDont vous ont abreuvés vos infâmes vainqueurs,Afin qu’au jour prochain dont j’entrevois l’aurore,Enfin prêts, résolus, vous dressant tout à coup,Vous clamiez un appel vibrant qui fasse écloreLa Révolte, d’un bout du monde à l’autre bout.MADELEINE VERNET.
Paris, novembre 1903.
[CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo, tiré des "Châtiments".]
/B_tout>
Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 3FABLE OU HISTOIRE
Un jour, maigre et sentant un royal appétit,
Un singe d’une peau de tigre se vétit.
Le tigre avait été méchand : lui, fut atroce.
Il avait endossé le droit d’être féroce.
Il se mit à grincer des dents criant : " Je suis
Le vainqueur des halliers, le roi sombre des nuits."
Il s’embusqua, brigand des bois, dans les épines ;
Il entassa l’horreur, le meurtre , les rapines,
Egorgea les passants, dévasta la forêt,
Fit tout ce qu’avait fait la peau qui le couvrait.
Il vivait dans un antre, entouré de carnage.
Chacun, voyant la peau, croyait au personnage.
Il s’écriait, poussant d’affreux rugissements :
" Regardez, ma caverne est pleine d’ossements ;
Devant moi, tout recule et frémit, tout émigre,
tout tremble ; admirez-moi, voyez, je suis un tigre ! "
Les bêtes l’admiraient, et fuyaient à grands pas.
Un belluaire vint, le saisit dans ses bras,
Décrira cette peau comme on déchire un linge,
Mit à nu ce vainqueur, et dit : Tu n’est qu’un singe !
VICTOR HUGO.
(Les Châtiments).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo "Justice sociale", tiré des "Contemplations".]
/B_tout>
Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 1JUSTICE SOCIALE
— -
Un homme s’est fait riche en vendant à faux poids.
La loi le fait juré. L’hiver, dans les temps froids,
Un pauvre a pris un pain pour nourrir sa famille.
- Regardez cette sale où le peuple fourmille -
Ce riche y vient juger ce pauvre. Ecoutez bien,
C’est juste, puisque l’un a tout, l’autre rien.
Ce juge, - ce marchand, fâché de perdre une heure,
Jette un regard distrait sur cet homme qui pleure,
L’envoie au bagne, et part pour sa maison des champs.
Tous s’en vont en disant : c’est bien ! bons et méchants : -
Et rien ne reste là qu’un Christ pensif et pâle,
Levant ses bras au ciel dans le fond de la salle.VICTOR HUGO.
(Les Contemplations).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo "Enfants et Oiseaux", tiré de "Toute la Lyre".]
/B_tout>
Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 2Enfants et Oiseaux
— -
Aucune aile ici-bas n’est pour longtemps posée.
Quand elle était petite, elle avait un oiseau ;
Elle le nourrissait de pain et de rosée
Et veillait sur son nid comme un berceau.
Un soir il s’échappa. Que de plaintes amères !
Dans mes bras, en pleurant, je la vis accourir...
Jeunes filles, laissez, laissez ô jeunes mères,
Les oiseaux s’envoler et les enfants mourir !C’est une voix d’en-haut qui veut que tout nous quitte ;
Le secret du Seigneur, nous le saurons un jour.
Elle grandit. La vie, hélas ! marche si vite !
Elle eut un doux enfant, un bel ange, un amour.
Une nuit, triste sort des choses éphémères !
Cet enfant s’éteignit, sans pleurer, sans souffrir...
Jeunes filles, laissez, laissez ô jeunes mères,
Les oiseaux s’envoler et les enfants mourir !VICTOR HUGO.
(Toute la Lyre).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo "Enfance", tiré des "Contemplations".]
/B_tout>
Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 3L’Enfance
— -
L’enfant chantait ; la mère au lit, exténuée,
Agonisait, beau front dans l’ombre se penchant ;
La mort au-dessus d’elle errait dans la nuér ;
Et j’écoutais ce râle, et j’entendais ce chant.L’enfant avait cinq ans, et près de la fenêtre
Ses rires et ses jeux faisaient un charmant bruit ;
Et la mère, à côté de ce pauvre doux être
Qui chantait tout le jour, toussait toute la nuit.La mère alla dormir sous les dalles du cloître ;
Et le petit enfant se remit à chanter. -
La douleur est un fruit ; Dieu ne le fait pas croître
Sur la branche trop faible encor pour le porter.VICTOR HUGO.
(Les Contemplations).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
CP de l’Avenir Social de Madeleine Vernet, portrait et poème de Victor Hugo "La guerre civile", tiré de "Toute la Lyre".]
/B_tout>
Éditions de " l’AVENIR SOCIAL "
ÉPONE (S.-et-O.)
N° 5LA GUERRE CIVILE
— -
Les mères ont senti tressaillir leurs entrailles.
Les lourds caissons chargés de boites à mitrailles
Courent, et l’on dirait qu’ils bondissent joyeux.
Le peuple de Paris, pensif les suit des yeux
Et s’en va par les quais vers les Champs-Elysees.
On ferme les maisons, on se penche aux croisées ;
La cohue en haillon, morne comme la nuit,
Marche, grossit, s’avance, et l’on entend le bruit
Que font les bataillons et les cavaleries.Elle passe, sinistre, auprès des Tuileries.
Oh ! de ceux qui s’en vont, rêvant par ce chemin,
Combien ne verront pas le soleil de demain.
Dans cette multitude aux pantomines sombres,
Combien parles encor qui sont déjà des ombres !
Guerre civile ! émeute ! ô deuil ! combien ce soir
Auront pour dernier lit le pavé froid et noir !Février 1846.
VICTOR HUGO.
(Toute la Lyre).Vendu au bénéfice de l’ORPHELINAT OUVRIER
[Vue de la Place Ferrer à Gençay (dép. de la Vienne).]
/B_tout>
13 bis - GENÇAY (Vienne) - Place Ferrer et Rue de la Gare
Collection .... photographe amateur, Gençay (Vienne)
[CP suisse, dessin d’un robuste compagnon écrasant la vermine ; citation d’une chanson de Charles Keller (« La Jurassienne », ex. « L’Alsacienne », ex « Le Droit du travailleur »).]
Symboles utilisés : Ouvrier, prolétaire, usine ⚙ — trios (justice/armée/Église, etc.), quatuors… — Rat, vermine /B_tout>
Ouvrier, prends la machine ! prends la terre, paysan !
au verso :
Imp. Atar, Genève
[CP russe, portrait de la socialiste-révolutionnaire russe Maria Spiridonova (1884-1941) auteure de attentat mortel, le 15 janvier 1906, contre le général Gavriil Loujenovski qui avait mené une répression féroce contre une révolte paysanne en 1905.]
/B_tout>
М. А. Спиридонова
[CP russe, portrait de la socialiste-révolutionnaire Maria Spiridonova.]
/B_tout>
СПИРИДОНОВА.
[CP russe, portrait de la socialiste-révolutionnaire russe Maria Spiridonova (jeune).]
/B_tout>
М. А. Спиридонова
[CP, vue de la Chambre de Commerce, rue Elisée Reclus à Saint-Étienne.]