AUTOCRATIE RUSSE / FLICOCRATIE FRANÇAIS
Léonisrael 1906
au verso :
Édition de L’ANARCHIE, 22, rue de la Barre - Paris
Accueil > Catégories > Noms cités (liste positive) > Libertad, Albert (1875-1908)
(1875-1908)
Au moins 14 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 27 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 6 affiches anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Placard
Almeno 2 periodici in lingua italiana pubblicati su questo nome (vedere sul sito Bettini).
[CP de "l’anarchie" d’Albert Libertad, illustration de Léon Israel.]
Symboles utilisés : Bombe ☄ — Soldat, militaire, policier, caserne — Bulletin de vote, urne /B_tout>
AUTOCRATIE RUSSE / FLICOCRATIE FRANÇAIS
Léonisrael 1906
au verso :
Édition de L’ANARCHIE, 22, rue de la Barre - Paris
[CP promotionnelle de "L’Anarchie" journal créé par Libertad en 1905 : illustration d’Eugène Petit.]
L’ANARCHIE
Eugène Petit
L’ANARCHIE
JOURNAL
DES
"CAUSERIES POPULAIRES"
ARTISTIQUE - LITTÉRAIRE ET SCIENTIFIQUE
PARAIT TOUS LES JEUDIS.
BUREAUX
RUE DE LA BARRE, 20, PARIS XIIIe arrt.
[CP du journal "L’Anarchie" de Libertad. Dessin d’Eugène Petit pour illustrer un couple d’amoureux lisant.]
En amants de la vie,
Par la camaraderie,
Nous formerons l’ANARCHIEEugène Petit
L’AMOUR LIBRE
[CP édition du journal "l’anarchie" crée par Libertad en 1905. Dessin d’Eugène Petit, dispute entre un ivrogne devant son absinthe et sa bigote de femme, pour illustrer les résignés.]
LES RÉSIGNÉS
— ENCORE EN TRAIN DE BOIRE SALE IVROGNE !
— J’T’EMPÊCHE PAS D’ALLER À LA MESSE MOI !Eugène Petit
au verso :
Travail en Camaraderie
Imprimerie des Causeries Populaires, 22 rue de la Barre
[Portrait d’Albert Libertad avec quelques citations, CP de "l’en dehors" d’E. Armand.]
/B_tout>
L’OEUVRE D’Albert LIBERTAD
(1876 1908) ne se confinait pas à l’édition et à la publication de l’anarchie, où ont paru les extraits c.-contre, il a été éga.ement l’in tiateur des CAUSERIES POPULAIRES où, entre camarades, on a débattu, dix ans durant, les sujets les plus variés.
... Non, le bonheur tel qu’on nous l’a montré, tel que des siècles de servitude de corps et d’esprit nous l’ont fait percevoir, n’existe pas. Mais il exite : c’est celui qui est fait de la plus large satisfaction de nos sens à toute heure de notre vie... (A LA CONQUÊTE DU BONHEUR.)
Le contrôleur des finances et celui du métro, le bourreau et le factionnaire de la banque, le tisseur de chasubles et de rubans de la légion d’honneur, le correcteur et l’imprimeur du code et de l’évangile, le chercheur d’or et de diamant peuvent disparaître, écrasés par le tourbillon du progrès, sans que je fasse un mouvement pour en empêcher rien... Si la science devait s’arrêter aux ennu.s et aux troubles qu’elle cause aux imbéciles, aux parasites et aux bêtes féroces, nous en serions encore à la plus cruelle sauvagerie. (LES PURULENCES.)
... Limitons s’il le faut nos projets, coupons les ailes a notre idéal, mais parlons et agissons au PRÉSENT et ne nous grisons plus d’un FUTUR qui ne saurait contenter que les impuissants et les fous... ( LES MOUVEMENTS UTILES.)
... La liberté n’est autre chose qu’une puissance. Plus on est fort, plus on est libre. Il faut donc devenir fort, mais il n’est pas possible que l’homme devienne fort sans le concours des hommes. Il faut donc s’associer avec eux... (IDEM.)
au verso :
POSTALA KARTO - CARTE POSTALE
Korespondo - Correspondance / Adreso - AdresseEDITIONS DE l’en dehors
S’adresser à E. Armand, Cité St-Joseph, 22, Orléans
[CP de "l’en dehors" d’E. Armand. Portrait de libertad avec le journal "l’anarchie", petite biographie et citations.]
Albert LIBERTAD et " l’anarchie "
Albert LIBERTAD (1876-1908) duquel la photographie ci-contre n’est pas l’une des meilleures, fut l’initiateur et l’animateur du journal L’ANARCHIE (premier numéro le 13 avril 1905). Son nom disparaît de la manchette de cet hebdomadaire le 17 novembre 1908, au lendemain de sa mort. A titre de documentation, nous reproduisons en nous servant du cliché original, les principales piqûres d’aiguille éditées par cette feuille, papillons dont les copains anarchistes de ce temps-là tapissaient toutes les surfaces qu’ils pouvaient atteindre : murs, parois et banquettes de véhicules de transport en commun et jusqu’au arbres des forêts, promenades et des boulevards, au grand scandale des bourgeois et des officiels cela va sans dire.
"Le luxe du bourgeois est payé avec le sang du pauvre. En sera-t-il toujours ainsi ?"
Vive l’anarchie !
"Qu’on prostitue son cerveau, ses bras, son bas-ventre, c’est toujours la prostitution et l’esclavage."
Vive l’anarchie !
Le soldat est un ouvrier qui revêt pendant deux ans un costume ridicule pour tuer ses camardes d’atelier afin d’obéir aux patrons !
Vive l’anarchie !
La caserne est l’école du crime, de l’alcoolisme, de la fainéantise. Qu’y va-t-on faire ?
Vive l’anarchie !
La monnaie est une valeur fictive et mensongère. Le travail est la plus grande richesse. Prenons notre place
Vive l’anarchie !
L’homme qui vote dépose sa volonté dans une boite afin de la reprendre au bout de quatre ans.. Si on le lui permet
Vive l’anarchie !
au verso :
Édition de l’en dehors, 22, cité St-Joseph, ORLÉANS
[CP de "l’en dehors" d’E. Armand. Portrait de libertad avec le journal "l’anarchie", petite biographie et citations.]
Albert LIBERTAD et " l’anarchie "
Albert LIBERTAD (1876-1908) duquel la photographie ci-contre n’est pas l’une des meilleures, fut l’initiateur et l’animateur du journal L’ANARCHIE (premier numéro le 13 avril 1905). Son nom disparaît de la manchette de cet hebdomadaire le 17 novembre 1908, au lendemain de sa mort. A titre de documentation, nous reproduisons en nous servant du cliché original, les principales piqûres d’aiguille éditées par cette feuille, papillons dont les copains anarchistes de ce temps-là tapissaient toutes les surfaces qu’ils pouvaient atteindre : murs, parois et banquettes de véhicules de transport en commun et jusqu’au arbres des forêts, promenades et des boulevards, au grand scandale des bourgeois et des officiels cela va sans dire.
"Le luxe du bourgeois est payé avec le sang du pauvre. En sera-t-il toujours ainsi ?"
Vive l’anarchie !
"Qu’on prostitue son cerveau, ses bras, son bas-ventre, c’est toujours la prostitution et l’esclavage."
Vive l’anarchie !
Le soldat est un ouvrier qui revêt pendant deux ans un costume ridicule pour tuer ses camardes d’atelier afin d’obéir aux patrons !
Vive l’anarchie !
La caserne est l’école du crime, de l’alcoolisme, de la fainéantise. Qu’y va-t-on faire ?
Vive l’anarchie !
La monnaie est une valeur fictive et mensongère. Le travail est la plus grande richesse. Prenons notre place
Vive l’anarchie !
L’homme qui vote dépose sa volonté dans une boite afin de la reprendre au bout de quatre ans.. Si on le lui permet
Vive l’anarchie !
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Disons-le bien haut ; que le bétail électoral soit
tondu, mangé, accommodé à toutes les sauces, qu’est-
ce que cela peut bien nous faire ? Rien... Ce qui
nous importe, c’est qu’entraînés par le poids du
nombre, nous roulons vers le précipice où nous
mène l’inconscience du troupeau... Nous ne vou-
lons pas voter, mais ceux qui votent choisissent
un maître, lequel sera, que nous le voulions ou non,
notre maître... Que le bétail électoral soit mené à
coup de lanières, cela nous importe peu, mais il
construit des barrières dans lesquelles il se parque
et veut nous parquer, il nomme des maîtres qui le
dirigeront et veulent nous diriger... Ces barrières
sont les lois... Ces maîtres sont les législateurs...
Il nous faut travailler à détruire et les unes et les
autres, dût-on, pour cela, disperser au loin le
fumier où poussent les députés, le fumier électoral.
Les chefs socialistes ne sont rien autre chose que
des coquins ou des imbéciles, à l’éternelle conquête
de l’assiette au beurre. Leur différence avec leurs
concurrents, c’est qu’ils y parviennent d’une autre
façon.Albert LIBERTAD (1876-1908).
journal : l’anarchie
au verso :
POSTALA KARTO - CARTE POSTALE
Korespondo - Correspondance / Adreso - AdresseEdition de l’en dehors
S’adresser à E. ARMAND, 22, cité St-Joseph, ORLÉANS
[Portrait d’Albert Libertad avec quelques citations, CP de "l’en dehors" d’E. Armand.]
/B_tout>
L’œuvre
d’Albert LIBERTAD(1876-1908) ne se confinait pas à l’édition et à la publication de l’anarchie, où ont paru les extraits ci-contre, il a été également l’initiateur des CAUSERIES POPULAIRES où, entre camarades, on a débattu, dix ans durant, les sujets les plus variés.
… Non, le bonheur tel qu’on nous l’a montré, tel que des siècles de servitude de corps et d’esprit nous l’ont fait percevoir, n’existe pas. Mais il existe : c’est celui qui est fait de la plus large satisfaction de nos sens à toute heure de notre vie… (A LA CONQUÊTE DU BONHEUR.)
Le contrôleur des finances et celui du métro, le bourreau et le factionnaire de la banque, le tisseur de chasubles et de rubans de la légion d’honneur, le correcteur et l’imprimeur du code et de l’évangile, le chercheur d’or et de diamant peuvent disparaître, écrasés par le tourbillon du progrès, sans que je fasse un mouvement pour en empêcher rien… Si la science devait s’arrêter aux ennuis et aux troubles qu’elle cause aux imbéciles, aux parasites et aux bêtes féroces, nous en serions encore à la plus cruelle sauvagerie. (LES PURULENCES.)
… Limitons s’il le faut nos projets, coupons les ailes a notre idéal, mais parlons et agissons au PRÉSENT et ne nous grisons plus d’un FUTUR qui ne saurait contenter que les impuissants et les fous... ( LES MOUVEMENTS UTILES.)
… La liberté n’est autre chose qu’une puissance. Plus on est fort, plus on est libre. Il faut donc devenir fort, mais il n’est pas possible que l’homme devienne fort sans le concours des hommes. Il faut donc s’associer avec eux… (idem).
au verso :
Édition de l’en dehors, 22, cité St-Joseph, ORLÉANS
[CP des éditions de l’en dehors d’E. Armand. Portait et citations d’Albert Libertad.]
Pour connaître véritablement la liberté, il faut développer l’homme jusqu’à ce que nulle autorité n’ait possibilité d’être.
— -
Soyons désireux de connaître toutes les jouissances, tous les bonheurs, toutes les sensations. Ne soyons résignés à aucune diminution de notre " moi ". Soyons les affamés de la vie que les désirs font sortir de la turpitude, de la veulerie, et assimilons la terre à notre idéal de beauté.
— -
Il en est qui parlent pour la paix, moi je parle pour la guerre. Pour cette guerre qui ne jette pas les hommes aux frontières, mais qui les dresse contre l’oppresseur de tous les jours, de tous les pays.
Et j’ai le désir que cette guerre ne se termine qu’avec la fin de l’autorité, de l’ignorance et de la misère, dût cette victoire s’étayer sur nos cadavres.
Que cette guerre soit de notre part sans pitié comme sans haine ; la vérité ne saurait avoir ni l’une ni l’autre.Albert LIBERTAD (1876-1908)
journal : l’anarchie
au verso :
POSTALA KARTO - CARTE POSTALE
Korespondo - Correspondance / Adreso - AdresseEdition de l’en dehors
S’adresser à E. ARMAND, 22, cité St-Joseph, ORLÉANS